Mes 14 tops de 2010
Pas d'énorme coup de de cœur mais deux gros et un paquet de petits, d'où une liste un peu longue.
L'arnacoeur // excellente comédie romantique, légère
et drôle qui met de bonne humeur //
mercredi 17 mars 2010
Alex est briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction.
Sa mission : transformer n'importe quel petit ami en ex. Mais Alex a
une éthique, il ne s'attaque qu'aux couples dont la femme est
malheureuse. Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de
riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?
Les moins : C'est prévisible (mais une comédie romantique qui finit
mal est n'est pas une comédie romantique). Quelques
invraisemblances.
Les plus : Un couple d'acteurs extra : Romain Duris, bon danseur, est
un charmant séducteur gaffeur, Vanessa Paradis, toujours pleine de
charme, de charisme et de grace, est une future mariée en plein
doute crédible. Julie Ferrier et François Damiens sont loufoques à
souhait. Héléna Noguerra est une nymphomane très encombrante (et
réaliste) ; Andrew Lincoln est le gendre idéal. Le film est rythmé,
plein de d'humour, de légèreté, de romantisme (la scène dirty
dancing). La BO est top. Et, soyons chauvin, c'est français ! et
aussi bon que les Américains pour une fois.
Ma note : 9,5/10
Lullaby for Pi // mélancolique, poétique et émouvant
//
samedi 11 décembre 2010
Sam, libraire le jour et musicien la nuit, perd la femme de sa vie,
Joséphine, et de fait, le sens de son existence. Jusqu’à sa
rencontre incongrue et quelque peu loufoque avec une jeune femme
mystérieuse, Pi, qui devient synonyme de renaissance : pendant que
Sam reprend goût à la vie et à la musique, Pi déchiffre la part
du mystère qu’elle porte en elle. Une étrange relation se noue
entre eux à travers la porte d’une salle de bains…
Les moins : Quelques clichés (la peinture sur les mains pendant tout
le film, la chanson qui réapparait...).
Les plus : Rupert Friend est extrêment séduisant en jazzman
désespéré au grand coeur. Clémence Poésy déploie tout son
charme et sa fragilité. Tous deux sont très charismatiques. Les
seconds rôles sont bien utilisés et à propos (Whitaker, Ward,
Wayne Callies). Les décors sont sympas et la photographie superbe.
La musique est comme un personnage, elle est au coeur du film,
arrange les problèmes, les crée, apaise... elle colle aux scènes,
les renforce. Les dialogues sont bien écrits. Le scénario est
original, tendre et drôle, profond et léger à la fois. Le rythme
est lent mais on ne s'ennuie jamais, il convient au film qui est
subtil. Pour une fois dans une belle histoire d'amour, il y a aussi
une belle histoire d'amitié.
Ma note : 9,5/10
Agora // effrayant de proximité avec le monde actuel
//
lundi 11 janvier 2010
IVème siècle après Jésus-Christ. L'Egypte est sous domination
romaine. A Alexandrie, la révolte des Chrétiens gronde. Réfugiée
dans la grande Bibliothèque, désormais menacée par la colère des
insurgés, la brillante astronome Hypatie tente de préserver les
connaissances accumulées depuis des siècles, avec l'aide de ses
disciples. Parmi eux, deux hommes se disputent l'amour d'Hypatie :
Oreste et le jeune esclave Davus, déchiré entre ses sentiments et
la perspective d'être affranchi s'il accepte de rejoindre les
Chrétiens, de plus en plus puissants...
Les moins : On entre difficilement dedans au début. La coupure
centrale casse de façon désagréable le rythme. Je doute du respect
de la réalité historique mais je ne pense pas non plus que ce soit
le but ni l'intérêt du film. C'est un peu déprimant.
Les plus : Les acteurs sont formidables, notamment Rachel Weisz, Max
Minghella, Oscar Isaac, Ashraf Barhom... La reconstitution est belle,
les costumes beaux et la BO efficace. Il y a de belles prises de vue.
Le film est nuancé, aucun manichéisme là dedans (toutes les
factions sont violentes et veulent convaincre les autres). Il montre
un beau portrait de femme moderne voulant protéger le savoir et la
liberté, éprise d'astronomie et de maths, aimée et admirée par
ses disciples. Ses interrogations sont plausibles et ne cassent pas
le rythme. Il dénonce implacablement le fanatisme et les extrémismes
de toute sorte. Le parallèle avec le monde actuel est évident et
effrayant tant le monde ne semble pas avoir changé en 1500 ans ! Je
trouve détestable que l'on s'en prenne sans raison aux arts et aux
sciences. Quand les hommes s'en prennent à la liberté des
individus, à la condition des femmes (bizarrement c'est
systématique) et qu'ils interprètent des écrits comme cela les
arrangent plutôt qu'en respectant leurs principes (pardon, bonté,
pitié chrétienne ou juive en l'espèce), c'est là qu'ils
deviennent dangereux. Moralité : tolérance et respect sont les
meilleurs armes contre le fanatisme.
Ma note : 9/10
Adam // jolie bluette pas si niaise que ça //
jeudi 14 janvier 2010
Adam est brillant, passionné d'astronomie mais est atteint du
syndrome d'Asperger. Disons qu'il a quelques problèmes de
communications et avec les changements -tiens ça me rappelle
quelqu'un. Lorsque son père avec qui il vivait meurt, il essaye de
s'adapter à sa nouvelle existence et fait la connaissance de Beth,
sa nouvelle voisine.
Les moins : La fin n'est pas celle que je voulais (je ne dois pas
être la seule dans ce cas).
Les plus : Une jolie BO. Deux acteurs principaux -Rose Byrne et Hugh
Dancy- formidables et de bons seconds rôles (Peter Gallagher et Amy
Irving). On s'attache aux personnages, notamment à Adam qui est très
touchant. Beaucoup de sourires dus à un humour léger, aucune
lenteur, un bon scénario (suspense jusqu'au bout -même au début du
générique en ce qui me concerne). Le message n'est pas seulement la
relation aux autres, à la différence et à la difficulté de
conjuguer les deux (l'amour normal quoi) mais aussi la capacité qu'à
l'autre de nous faire évoluer.
Ma note : 9/10
Shutter Island // excellent thriller psychologique //
mercredi 24 février 2010
En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont
envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital
psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des
patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la
meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur
?
Les moins : On met quelques temps à se mettre dedans, notamment à
cause de la mauvaise qualité des effets spéciaux sur le ferry. La
vérité est très tôt pressentie. La musique est parfois trop
présente et trop sentie. L'histoire est différente de ce qui est
présenté dans la bande annonce, seule l'ambiance reste.
Les plus : Leonardo Di Caprio -avec quelques kilos en plus qui lui
vont bien- livre une époustouflante prestation d'acteur, à la fois
émouvant, touchant, crédible en flic hanté par la mort de sa femme
et la libération de Dachau. Les seconds rôles -Ruffalo, Williams,
Kingsley, Von Sydow- sont excellents. Le scénario est bien
construit, vraiment haletant, parfois un peu flippant. L'univers
visuel, glauque et oppressant, est très bien rendu. Le suspense
tient bien. La réplique finale est imprévisible et percutante.
Ma note : 9/10
An Education // sensible, drôle, intelligent //
mardi 2 mars 2010
1961, Angleterre. Jenny, seize ans, élève brillante, se prépare à
intégrer Oxford. Sa rencontre avec un homme deux fois plus âgé
qu'elle va tout remettre en cause. Dans un monde qui se prépare à
vivre la folie des années 60, elle découvre la vie, l'amour, Paris,
et doit choisir son avenir.
Les moins : Parfois l'image est de mauvaise qualité et floue,
notamment dans les scènes d'intérieur. Prévisible en général
même si personnellement je n'ai pas deviné ce qui la fait tiquer
dans la boîte à gants.
Les plus : Une excellente BO, une belle reconstitution, un scénario
subtile et intelligent qui livre un divertissement certes mais aussi
une réflexion à propos de la femme et de son évolution dans les
60's, des répliques drôles. D'excellents acteurs : Carey Mulligan
en jeune fille cultivée prête à tout découvrir est épatante,
Peter Sarsgaard en séducteur gendre idéal à tendance canaille,
Alfred Molina en père old school complètement dépassé par sa
fille et le bouleversement social qui pointe le bout de son nez, Emma
Thompson en directrice sévère, Rosamund Pike en ravissante et
adorable idiote (les études de lettres).
Ma note : 9/10
Remember me // percutant //
vendredi 9 avril 2010
Tyler, 22 ans, est en rébellion contre son père et la société
suite à un drame familial. Après une violente altercation avec un
policier, il décide de se venger en séduisant la fille de celui-ci.
Mais Ally a elle aussi un lourd passé (scène d'ouverture très
réaliste) et il va tomber fou amoureux (évidemment). Ce qui ne
devait être qu'une plaisanterie cruelle se transforme vite en une
histoire qui les marquera à jamais...
Les moins : Quelques clichés et stéréotypes (le meilleur pote
blagueur looser par ailleurs sympathique), quelques flottements.
Les plus : Des acteurs convaincants : Emilie de Ravin, fragile,
lumineuse et paumée, Robert Pattinson, très paumé, le sourire
pourtant charmeur, avec la rage au cœur et pourtant beaucoup de
tendresse, Lena Olin, Chris Cooper, Ruby Jerins (l'attachante petite
sœur), Tate Ellington, Pierce Brosnan en seconds rôles crédibles.
L'ambiance est bien rendue par des lumières souvent glauques. La
musique soutient la tension croissante de la fin du film, bien sûr
on sait que ça va mal finir, oui mais pas de la façon dont on
croyait. Le final est bluffant : le film prend toute son ampleur à
la fin, avec le recul. L'humour reste présent, c'est souvent drôle
même si les thèmes soulevés sont durs, c'est émouvant sans tomber
dans le pathos.
Ma note : 9/10
The countess // prenant, brillamment exécuté //
mercredi 21 avril 2010
A la mort de son mari, la comtesse Erzsébet Bathory se trouve à la
tête d’un vaste domaine et d’une immense fortune. Aidée de sa confidente, Anna Darvulia, elle
devient la femme la plus puissante de la Hongrie – dictant ses
conditions jusqu’au roi lui-même. Elle rencontre alors un
séduisant jeune homme dont elle tombe éperdument amoureuse mais
celui-ci l’abandonne. Certaine d’avoir été délaissée car elle
n’était plus assez jeune et belle, elle sombre progressivement
dans la folie. Suite à un accident, elle se persuade que le sang de
jeunes vierges lui rend sa beauté. Débute alors une série d’actes
sanglants, ou n'est-ce que manipulation et complot ? …
Les moins : C'est un peu long à démarrer.
Les plus : Julie Delpy est saisissante : tour à tour cruelle puis
désespérée. Elle est secondée par un excellent William Hurt et un
parfaitement écœurant Sebastian Bloomberg. Les costumes et la
reconstitution, sobres, sont superbes. On assiste à l'histoire
d'amour assassinée de cette femme brillante et fière puis à sa
descente aux enfers. Le sujet est très bien traité, laissant planer
toute l'ambiguïté sur le personnage de l'inquiétante comtesse
Bathory : femme de tête victime d'un complot ou folle sanguinaire ?
Une intéressante question est posée : ceux qui racontent
l'histoire, ceux qui la font, disent-ils toujours la vérité sur
notre passé ?
Ma note 9/10
Tamara Drewe // drôle, rafraîchissant, anglais //
mardi 20 juillet 2010
Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse
people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser
les coeurs, Tamara Drewe n'est pas tant le personnage principal du
film mais l'élément déclencheur des petits et grands drames de ce
petit village anglais. Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de
best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du
pays, tous sont attirés par Tamara .
Les moins : Quelques légères longueurs. La fin est prévisible, ça
manque un peu de piquant.
Les plus : D'excellents acteurs dont Gemma Arterton qui est
excellente. Des paysages superbes, une bonne B.O. L' idée de départ
est originale. La galerie de personnages est attachante, drôle,
parfois agaçante ou détestable. Les personnages ne sont pas aussi
caricaturaux qu'ils peuvent en avoir l'air : le rockeur n'est pas si
égocentrique que ça, la femme d'écrivain parfaite pas si parfaite,
l'écrivain volage pas si insensible... Il y a beaucoup d'humour,
subtilement mêlé d'ironie et d'irrévérence comme Stephen Frears
sait si bien le faire; les dialogues sont percutants.
Ma note : 9/10
Inception // fabuleux, à voir absolument //
lundi 26 juillet 2010
Dom Cobb est le meilleur dans le domaine de l’extraction : c'est à
dire l'appropriation des secrets d’un individu, enfouis au plus
profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit
est particulièrement vulnérable. Une ultime mission pourrait lui
permettre de retrouver ses enfants – à condition qu’il puisse
accomplir l’impossible : l’inception : l'implantation d'une idée
dans l’esprit d’un individu.Ce n'est pas impossible, Cobb le
sait, il l'a déjà fait. Mais il cache un lourd secret à son équipe
qui pourrait mettre celle-ci en danger.
Les moins : Si on réfléchit vraiment après le film, on peut noter
quelques légères incohérences mais je ne suis même pas certaine
qu'un second visionnage ne permettrait pas de les expliquer.
L'inception pose un véritable problème éthique qui n'est pas assez
traité dans le film. J'aurais préféré une fin plus définie et un
plus grans développement des personnages secondaires. Peut-être que
le film aurait pu être plus long.
Les plus : une pléiade d'excellents acteurs : DiCaprio, Cotillard,
Page, Murphy, Gordon-Levitt, Hardy, Watanabe. La musique colle au
film, les images sont vraiment belles, les effets spéciaux sont
absolument magnifiques et techniquement réussis. Le scénario est
assez novateur, imprévisible ; s'il est compliqué, il est tout à
fait compréhensible. L'humour ne manque pas, l'action non plus ; il
y a également une belle histoire d'amour et un joli clin d'oeil à
La môme. Le film dure 2h30 mais il est assez intense, la tension est
presque permanente.
Ma note : 9/10
The town // excellent polar //
vendredi 24 septembre 2010
Doug MacRay, leader de facto d’une bande de braqueurs, est
contraint, après la courte prise d'otage de la directrice de la
banque, Claire Keesey, de s'assurer de leur impunité. Bien sûr ils
vont tomber amoureux, bien sûr, ce ne sera pas si facile.
Les moins : La réalisation, comme le scénario, ne fait pas preuve
d'une grande originalité. Et si on cherche vraiment, Affleck n'a pas
de charisme malgré sa plastique.
Les plus : Le scénario est excellent, intelligent, réaliste,
préservant le suspense jusqu'à la fin et montre un point du vue,
certes pas novateur, mais plaisant. Ben Affleck, Rebecca Hall, Blake
Lively, Jon Hamm, Jeremy Renner campent des personnages attachants,
agaçants ou carrément horripilants avec crédibilité et brio.
Affleck se révèle bon réalisateur, avec de beaux plans de la ville
et plus particulièrement de Chalestown, qui est un personnage à
part entière, oppressante et impossible à quitter, et des cascades
plutôt visibles. La musique est sympa. La violence est très
présente mais réaliste et logique au fond. La psychologie des
personnages n'est pas mal aboutie. Il n'y a pas de temps mort, on ne
s'ennuie pas un instant et on regrette presque que cela finisse.
Ma note : 9/10
Les petits mouchoirs // drôle, émouvant, réaliste //
lundi 25 octobre 2010
A la suite de l'accident de Ludo, sa bande de copains décide, malgré
tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année.
Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en
seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits
mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs
mensonges.
Les moins : Quelques longueurs alors que la fin aurait mérité un
traitement plus long et laisse un goût d'inachevé.
Les plus : L'excellente interprétation des acteurs, tous crédibles,
naturels et complices -qu'on aime ou qu'on déteste leur personnage-
porte le film. Mention spéciale à Marion Cotillard qui fait si bien
passer les émotions, le rire comme les larmes, à Gilles Lellouche
charismatique en dragueur compulsif confronté à ses sentiments,
François Cluzet, excessif, complètement barré, ainsi que Benoit
Magimel, touchant dans sa détresse. La B.O., toujours à propos et
pleine de peps et les superbes paysages de bords de mer soulignent
le propos et le contraste entre apparence et réalité. Le scénario,
très bien écrit, tout en subtilité, sans lourdeur, s'appuie sur
des répliques percutantes et drôles. L'émotion passe bien, elle
n'est pas mélo ni guimauve mais terrible de réalisme. L'intrigue,
si elle n'est pas révolutionnaire, est bien menée même si, parce
qu'il raconte les vacances de cette bande de potes, il ne se passe
pas grand chose mais il ne se passe rien pendant les vacances des
gens et c'est, au fond, ce que raconte ce film : les gens. Guillaume
Canet nous parle très bien d'amitié et d'amour et de la difficulté
d'être amis ou de s'aimer.
Ma note : 9/10
PS : A ceux qui trouvent qu'il y a trop de pathos à la fin, imaginez
ce que vous ressentiriez à leur place ou diriez à propos de votre
meilleur ami ou amour de jeunesse. A peu de chose près la même
chose non ?
Mother and child // mélancolique, pertinent, sensible
//
jeudi 25 novembre 2010
Karen est tombée enceinte à l'âge de quatorze ans, elle a
abandonné l'enfant. C'était il y a trente-cinq ans... Aujourd’hui,
Elizabeth, sa fille, est une brillante avocate si indépendante
qu'elle refuse de s'engager dans une relation qu'elle soit amicale ou
amoureuse. Elle n'a jamais tenté de retrouver la trace de sa mère
biologique jusqu’au jour où elle tombe enceinte. De son côté,
Lucy voit enfin son rêve d'adopter un enfant se réaliser.
Les moins : Le film est un peu lent, un peu plus d'humour n'aurait
pas été de trop.
Les plus : Annette Bening, Naomi Watts, Kerry Washington, Samuel L
Jackson sont tous excellents, sobres et expressifs. La musique et
sympa, les décors aussi. Au début, les scènes sont courtes et
passent trop vite entre les différents personnages mais très vite,
on est pris dans l'histoire. Le scénario, s'il n'est pas novateur,
est traité avec subtilité et réalisme. L'émotion est présente
mais pas de guimauve ni de misérabilisme. Les dialogues sont justes
et le sujet -la maternité et son 'impact- universel.
Ma note 9/10
Love and other drugs // drôle, sexy et émouvant //
jeudi 30 décembre 2010
New York, les années 90. Jamie est un jeune commercial redoutable
dont l’assurance - et le physique avantageux - sévissent aussi
bien auprès des femmes que dans l’univers implacable de
l’industrie pharmaceutique. Maggie, jeune femme très séduisante
et furieusement indépendante, comme Jamie, fuit l’engagement
émotionnel, mais pour des raisons très différentes. Elle est
atteinte d’une maladie chronique et a décidé de vivre uniquement
au jour le jour.
Les moins : Le début n'a pas la même intensité dramatique que la
2nd partie du film. Le sujet de la maladie aurait peut-être mérité
un traitement un peu plus approfondi et toutes les scènes torrides
ne sont pas utiles.
Les plus : Jake G et Anne H sont excellents, à la fois émouvants,
séduisants et comiques. Leur plastique sert le film sans devenir
vulgaire, leur complicité est évidente, ils forment un couple
attachant et moderne. Les seconds rôles, du frère geek au médecin
cinglé sont de bons soutiens comiques.Les scènes de sexe ne sont
pas gênantes et tant mieux parce qu'elles sont nombreuses tout en
restant soft. Les dialogues sont savoureux, la déclaration d'amour
est l'une des plus jolies de ces dernières années. La BO est sympa,
la photo soignée. Peu ou pas de mélo : ça change. L'histoire
commence par le sexe puis l'amour intervient. C'est assez réaliste
mais reste léger. La critique du système pharmaceutique américain
sous-tend tout le film et parait percutante.
Ma note : 9/10
PS : et oui mesdemoiselles, même avec la tremblote, on peut choper
Jake G.!!!
Commentaires
Enregistrer un commentaire