Mes 9 flops 2024
Avec les 3,5/10, ça faisait 13. Je ne suis pas superstitieuse, juste un peu débordée.
Bad boys : ride or
die d'Adil El Arbi et Bilall Fallah / Pas terrible / 3/10
Lowrey et Burnett
décident d’innocenter leur ancien supérieur compromis par la
découverte d’éléments le mêlant à la pègre.
Un retour dans les années
80-90 à base de dialogues affligeants, d'humour lourd, de bikinis et
de deux quinquas se comportant de sales gosses. Très vite oublié,
ce qui en fait le moins désagréable de la catégorie.
Venom : the last
dance de Kelly Marcel / Indigent / 3/10
Eddie et Venom sont en
cavale. Chacun est traqué par ses semblables et alors que l'étau se
resserre, le duo doit prendre une décision dévastatrice.
Ok, là, c’est vraiment
un carnage ! Rien ne va. Du scénario décousu et vide d’enjeu, aux
effets spéciaux sous forme de bouillasse numérique en passant par
les personnages inutiles en carton-pâte, les acteurs peu concernés,
les incohérences en veux-tu, en voilà, la VF immonde, les dialogues
à l’avenant. Vraiment rien.
Deadpool &
Wolverine de Shawn Levy / Poussif / 3/10
Wade Wilson vit une
mauvaise passe jusqu’au jour où un haut gradé du Tribunal des
Variations Anachroniques lui propose une mission digne de lui…
Je ne suis pas fan du
tout de Deadpool et la présence du charismatique Wolverine ne suffit
pas à contrebalancer la débandade, d'autant qu'il est
sous-exploité. C'est long, répétitif, graveleux, bavard,
systématiquement extrêmement vulgaires. Le scénario est
complètement à l’Ouest, plein de remplissage. J'ai somnolé.
Wicked de Jon M.
Chu / Fastidieux / 3/10
Elphaba, incomprise à
cause de la couleur de sa peau, ne soupçonne pas l’étendue de ses
pouvoirs. Glinda, aussi populaire que privilégiée, ne connaît pas
la vraie nature de son cœur. Leur rencontre à l'Université de
Shiz, dans le monde d'Oz, marque le début d’une amitié.
Le synopsis du film et la
bande annonce dévoilent la quasi-totalité du film si bien qu'il ne
se passe rien ou presque pendant 2h. Et quand il finit par se passer
quelque chose, c'est disproportionné et précipité. De surcroît,
les personnages sont superficiels au possible. C'est rose bonbon,
coloré, mais horripilant.
Borderlands d'Eli
Roth / Un naufrage / 2/10
Lilith, chasseuse de
primes, revient à contrecœur sur sa planète natale, Pandore, pour
retrouver la fille disparue d'Atlas, l’homme le plus puissant de
l’univers. Pour y arriver Lilith forme une alliance inattendue avec
une équipe de marginaux.
Des personnages en carton
agaçants ou inexistants, pas de scénario, pas de vraisemblance, des
dialogues indigents, des effets spéciaux hideux... Clairement les
problèmes de production qui ont retardé de trois ans la sortie du
film se font sentir. Dans vingt ans, il sera peut-être culte.
Marcello mio de
Christophe Honoré / Malaisant / 2/10
Chiara, actrice, fille de
Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve, chahutée dans sa propre
vie, se raconte qu’elle devrait plutôt vivre la vie de son père.
Cette comédie dramatique
est un OVNI cinématographique, une fable étrange, une fantasmagorie
familiale bizarre qui m’a mise mal à l’aise. Je ne pouvais me
défaire d’une impression de voyeurisme malsain, d’assister à la
psychothérapie de Chiara Mastroianni concernant le deuil mal digéré
de son père et son impuissance quant au fait d’être
systématiquement ramenée à son état de double « fille de ». En
plus, je me suis ennuyée.
À l'ancienne
d'Hervé Mimran / Affligeant / 2/10
Deux vieux amis vivant
sur une île bretonne découvrent que l'un des habitants a gagné à
la loterie. Ils découvrent le gagnant mort, ticket en main. Ils
décident de prendre sa place.
La moitié du film tient
dans le synopsis, c'est déjà un problème. Parmi d'autres. Je ne
m'attendais pas à grand chose, c'était prévisible. Entre les
acteurs qui en font trop et le scénario sans enjeu, indigent et pas
drôle. conflit ni intérêt. Je me suis copieusement ennuyée.
Emilia Perez de
Jacques Audiard / Un gâchis / 2/10
Avocate surqualifiée et
surexploitée, Rita a soudain une opportunité : aider le chef de
cartel Manitas à se retirer et réaliser son projet : devenir enfin
la femme qu’il a toujours rêvé d’être.
Il y avait un vrai
potentiel. Je ne comprends pas quel était l’objectif : un thriller
dramatique musical sur le transsexualisme dans le milieu des
narcotrafiquants, c’est étrange, voire carrément casse-gueule. Et
l’étrangeté qui précipite le film dans l’abîme se confirme
quand un chirurgien se met à chanter, enfin ânonner, une
vaginoplastie. Pourtant le film est tendu, presque anxiogène
tellement il est malaisant. Je suis totalement passée à côté.
The substance de
Coralie Fargeat / Écœurant et grotesque / 2/10
Une présentatrice télé
sur le déclin utilise un étrange produit pour générer une autre
version d'elle-même, plus jeune, plus belle, parfaite. Il suffit de
partager le temps. C’est si simple, qu’est-ce qui pourrait mal
tourner ?
C'est évident ce qui va
mal tourner. Ce film démonstratif est terriblement prévisible, et à
la fin, on en vient à souhaiter que ce qu'on prévoit arrive enfin,
vite si possible. Si l'objectif de la réalisatrice était de nous
mettre mal à l'aise, c'est très réussi. Très réussi même. Le
plus gros problème du film, au-delà du côté crado ? Un double
personnage principal égoïste et superficial aussi détestable que
possible. C'est long, complaisamment obscène en matière de nudité.
Grotesque ! On n'en peut plus de tout ce surlignage pseudo intello
que la critique presse qualifie de drôle. Je suis totalement passée
à côté de cette gratuité dans l'outrance dans laquelle je cherche
encore le féminisme.
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