Un parfait inconnu de James Mangold / Opaque mais musicalement réussi /
New York, 1961. Un énigmatique jeune homme de 19 ans
débarque du Minnesota avec sa guitare et son talent hors normes. Durant son
ascension fulgurante, il noue d’intimes relations avec des musiciens
légendaires de Greenwich Village, avec en point d’orgue une performance
révolutionnaire et controversée qui créera une onde de choc dans le monde
entier…
Je ne suis pas particulièrement fan de Bob Dylan. J’ai découvert que je
connais bien plus de ses chansons que je ne le pensais. Et c’est un peu près
tout ce que j’ai appris, sinon que le chanteur est passablement un connard,
qu’il ne veut rien dire de lui ou de son passé et qu’il a trompé sa copine avec
Joan Baez. Effectivement, il reste un parfait inconnu. Et 2h20 pour ne pas dire
grand-chose, c’est long, parfois on frôle l’ennui. Ce qui sauve le film,
au-delà de la bonne interprétation des comédiens, Timothée Chalamet en tête,
suivi par l’excellent Edward Norton, ce sont les scènes musicales, en solo,
mais surtout en duo ou en groupe. Elles sont formidables et donnent chair au
film qui sinon ressemblerait à une page Wikipédia : des informations
factuelles, sans âme, sur une personne peu attachante, voire antipathique dont
tout le monde est dingue sans que l’on devine pourquoi. Certains personnages
secondaires comme Joan Baez, McGuthrie ou Seeger paraissaient plus intéressants
à fouiller.
5/10
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