Dallas buyers club
1986, au
Texas, Ron Woodroof, 35 ans, est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe,
drogue et rodéo. Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif, il
lui reste 30 jours à vivre. Révolté par l’impuissance du corps
médical, il recourt à des traitements alternatifs non officiels et
fonde le Dallas Buyers Club. Mais son succès gêne, Ron doit
s’engager dans une bataille contre les laboratoires et les
autorités fédérales.
Que se
passe-t-il quand un redneck pur jus et donc homophobe décide de se
battre pour survivre et se trouve confronté à un milieu qu'il hait
sans le connaître ? Et bien il s'humanise, il se fait de véritables
amis, il se bat pour une juste cause. Matthew McConaughey, très
amaigri, incarne avec justesse, finesse et humour ce type qui a la
rage de vivre. Jared Leto est incroyable en travesti junkie mais
terriblement attachant. Jennifer Garner trouve enfin un rôle à sa
mesure. dommage que les autres rôles soient à peine esquissés
(celui du médecin, incarné par le charismatique Denis O'Hare,
l'avocat, la secrétaire, le médecin mexicain...). Si le film
contient plusieurs ellipses qui peuvent surprendre mais ne dérangent
pas, il évite les flash back à répétition très à la mode ces
derniers temps, de même que le flash forward de début de film.
Plein d'humour, sans manichéisme il pose un regard lucide sur le
traitement du sida par l'administration américaine des 80's, amusé
et tendre sur ses personnages atypiques. Pas de pathos ici, ni de
pitié, mais une véritable émotion, une compassion sincère, une
véritable énergie.
9/10
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