Mes 6 flops de 2012
Même principe que précédemment. Il y a eu moins de flops en 2012, même si de nombreux films étaient tout juste moyens. Par ailleurs, certains ratages étaient carabinés !
Kill List // épouvantablement mauvais //
Kill List // épouvantablement mauvais //
14 juillet 2012
Jay, ancien soldat devenu tueur à gages, sous la pression de son
partenaire Gal et de sa femme, Shel, accepte un nouveau contrat. Jay
et Gal reçoivent de leur étrange nouveau client une liste de
personnes à éliminer. À mesure qu’ils s’enfoncent dans
l’univers sombre et inquiétant de leur mission, Jay commence à
perdre pied.
Un bon point pour commencer : les acteurs jouent bien. Pour le
reste... La musique est horrible ; parfois on voit l'action sans le
son mais avec musique, toujours aussi moche. On s'ennuie, ça
n'avance pas, et le début est complètement décalé. Certaines
scènes sont visuellement affreuses. C'est ultra violent, voire
insoutenable (Drive pourrait passer pour un film pour midinettes à
côté). Et le pire de tout : on ne comprend rien. Mais rien du tout
! Plusieurs théories, farfelues parfois, aucune réponse.
2/10
Cogan : killing them softly // Quelle horreur ! //
9 décembre 2012
Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le
monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la
Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais
entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine,
des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va
avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère…
Quelle déception ! Voilà un film de gangster qui avait un potentiel
mais complètement gâché. ça commence mal par un générique
épouvantable. Ensuite, ça ne démarre pas, en fait, ça ne démarre
jamais. Enumérons les problèmes : il n'y a aucun rythme, les
dialogues sont nuls (franchement, les discussions de cul ultra
vulgaires, je ne suis pas fan), les discours politiques qui émaillent
le film sont inutiles et insupportables, les personnages sont des
bras cassés lamentables et pitoyables, on s'ennuie à mourir, à tel
point que lorsque le film se termine enfin, on est soulagé et on a
l'impression de n'avoir rien vu. Pourtant le parti pris d'un certain
réalisme est intéressant mais pas assez porteur. Points positifs :
Brad Pitt joue bien, Scott Mc Nairy aussi, l'humour distillé ça et
là est bienvenu quoique sans finesse et la B.O est chouette. Le film
se veut un concept évoquant la crise, le cynisme et l'Amérique, il
n'inspire que l'ennui.
2/10
Hit and run // A fuir //
3 septembre 2012
En apparence, Charlie Bronson mène une existence paisible avec sa
petite amie Annie dans une petite ville tranquille. Mais Charlie est
l’ex-chauffeur d’un gang de braqueurs qui ont plongé à la suite
de son témoignage qui vit sous le régime de protection des témoins.
Lorsqu’Annie doit se rendre à Los Angeles pour décrocher le job
de ses rêves, Charlie décide de l’y conduire malgré les risques
qu’il encourt.
Je m'attendais à une comédie d'action avec un mini-scénario mais
de l'humour et de l'action. Raté. Peu d'action sinon des courses de
voitures pas toujours bien filmées, des dialogues à pleurer, de
l'humour bien lourd et rarement drôle, des acteurs moyens ayant
tendance à surjouer leur personnage. Les personnages secondaires
sont ridicules : le flic nevrosé, l'ex intrusif. Les personnages
principaux sont assez attachants bien que Bell ait un rôle de blonde
cruche et que Shepard semble atteint de diarrhée verbale. On sent
pourtant une réelle volonté de bien faire derrière ce film de
potes un peu délirant
3/10
Les seigneurs // no comment ou presque //
9 octobre 2012
Patrick Orbéra, la cinquantaine, est une ancienne gloire du football
sans emploi, alcoolique et ruiné, qui n’a plus le droit de voir sa
fille Laura. Contraint par un juge de retrouver un emploi stable, il
n’a d’autre choix que de partir sur une petite île bretonne,
pour entraîner l’équipe de foot locale. Si ils gagnent les 3
prochains matchs, ils réuniront assez d’argent pour sauver la
conserverie de l’île. Patrick Orbéra est immédiatement confronté
à un obstacle majeur : transformer des pêcheurs en footballeurs
quasi-professionnels. Il décide alors de faire appel à ses anciens
coéquipiers pour l’aider à hisser le petit club breton parmi les
grands.
Soyons clairs : c'est mauvais. José Garcia est plutôt bon, Omar Sy,
sous-exploité, et Gad Elmaleh s'en sortent assez bien, mais les
autres jouent leur personnage habituel. Les sketches s'enchaînent,
parfois drôles même si on a inexpliquablement un peu honte de rire
(à quelques exceptions près). C'est bourré de stéréotypes
faciles, de personnages caricaturaux ou carrément absents (les
villageois, Marielle) et de bons sentiments au rabais. Aucune
critique du monde du foot mis à part le footballeur benêt ou
cocaïnomane (oooh lala comme c'est acerbe !). Pourtant, on ne
s'ennuie pas même pendant les matches de foot (ce n'est pas gagné
me concernant). La B.O est sympa mais sous-exploitée. Bref un
potentiel mais si mal exploité que le film tombe complètement à
plat.
3/10
Les adieux à la reine // Très décevant //
29 mars 2012
En 1789, quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la
Versailles, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient…
Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la
Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par
Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont
les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.
Le personnage principal est agaçant, obsédé par la reine, limite
hystérique. Léa Seydoux, avec sa moue perpétuelle ne l'est pas
moins. Diane Kruger et Virginie Ledoyen tirent leur épingle du jeu,
bien que la première campe une Marie-Antoinette conforme aux clichés
mais trop peu nuancée, ce que l'on peut reprocher au scénario et
non à l'actrice. Le personnage le plus intéressant, celui qui
aurait mérité de plus amples développement est celui de Noémie
Lvovsky, Mme Campan, qui d'antipathique, se révèle plus nuancée.
Le scénario, parlons-en, est creux, centré sur une cinglée qui n'a
rien à dire, ennuyeux. Toutefois, l'esthétique et la musique sont
soignées, les décors et les costumes superbes et l'ambiance de fin
d'une ère bien rendue. Le film n'est pas dépourvu d'une certaine
sensualité, d'une beauté éthérée, un peu vaporeuse mais les
mouvements de caméra sont assez pénibles. J'ai pu noter des
postures, des tournures de phrases si modernes qu'elles choquent dans
le Versailles du XVIIIe. Je me permets de préciser que
Marie-Antoinette a priori n'était pas lesbienne et plutôt amoureuse
du comte Fersen d'ailleurs jamais évoqué alors qu'il a joué un
rôle important dans le comportement du couple royal. L'intérêt
naît à la fin, c'est dommage d'autant qu'au final on ne sait rien
de l'héroïne.
4/10
Rebelle // décevant //
21 août 2012
Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor,
refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition
millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère.
Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se
réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le
chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette
terrible malédiction.
Je m'attendais un dessin animé un peu culotté et plein d'action, je
me retrouve face à un truc graphiquement impeccable mais gnangnan,
qui met un temps fou à démarrer, pas très drôle et visiblement
adressé aux plus jeunes. Il y a deux chansons pas terribles qui ne
feront pas date, des personnages sympas et des très beaux paysages
écossais. La morale est tellement évidente que moins subtil ça
aurait été de l'inscrire sur l'écran avant le générique de fin.
De surcroit, on pourrait taxer le film d'être sournoisement réac et
conformiste, l'absence de prince charmant ne suffit pas à rendre un
dessin animé moderne. Rebelle n'a de rebelle que le nom et c'est
regrettable. La trame est plate, très prévisible et surtout déjà
vu et re-revue. On est loin des meilleurs Disney comme des meilleurs
Pixar.
4/10
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