Villa Caprice de Bernard Stora // Décevant //
Avocat renommé, Luc Germon accepte de défendre Gilles Fontaine, l'un des patrons les plus puissants de France. L’homme d’affaires est soupçonné d'avoir acquis dans des conditions douteuses une magnifique propriété sur la Côte d'Azur, la Villa Caprice. Une étrange relation de pouvoir s'installe bientôt entre les deux hommes, en principe alliés.
Une étrange relation de pouvoir... ou un concours de qui a la plus grosse. Sans intérêt donc que ce duel plat, qui ne démarre jamais vraiment – comme le film d'ailleurs. Pourtant Niels Arestrup et Patrick Bruel jouent bien et leur présence, comme la bande annonce, promettait un thriller juridico-politico-économique. Que nenni ! Une vague tension, un joyeux "tous pourris" et basta, aucune véritable intrigue. Ce n'est pas subtil, c'est brumeux. Une succession de scènes, dont certaines prétendent à la joute verbale, ce qu'elles seraient s'il y a avait quelque saillie mémorable. On ne comprend pas la réaction des personnages dont la psychologie est à peine esquissée. Sans parler des seconds rôles, fantomatiques, même Laurent Stocker, qui a peut-être la meilleure scène du film, celle où il rabat le caquet des deux coqs. Restent les très beaux paysages et la belle performance des comédiens.
4/10
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