Cinquième set de Quentin Reynaud // Mal fini //
À presque 38 ans, Thomas est un tennisman qui n’a jamais brillé. Une défaite en demi-finale l’a traumatisé il y a 17 ans et depuis, il est resté dans les profondeurs du classement. Aujourd’hui, il se prépare à ce qui devrait être son dernier tournoi. Mais il refuse d’abdiquer.
C'est un film sur la résilience et la détermination. Ce joueur regagne lentement l'estime de lui-même et de ses proches en allant au bout de sa résistance physique. Je regrette que les personnages secondaires soient à peine esquissés même s'ils sont bien campés par Ana Girardot et Kristin Scott Thomas. Alex Lutz incarne formidablement un joueur acharné, sincèrement passionné par son sport et la compétition, décidé à réussir. Je regrette la façon dont certains matches sont filmés : on ne voit pas grand chose. Et cette actuelle passion des réalisateurs pour les gros plans, non seulement n'apporte rien, mais de surcroît s'avère assez laide visuellement. À cela s'ajoutent des ralentis inopportuns qui jouxtent des longueurs inutiles et une fin terriblement décevante pour ne pas dire inexistante. Ce final est d'autant plus dommage que le match réussit à créer un vrai suspense et tient le spectateur en haleine jusqu'au bout. Le résultat manque de souffle.
6,5/10
Bonjour. Je suis joueur de tennis (amateur) et je suis assez d’accord en grande partie avec votre critique à un détail près : c’est très difficile de filmer un match de tennis avec une doublure. Je pratique ce sport depuis des années et croyez-moi le film réussit tout de même à me bluffer car tout paraît assez réel. Pas comme dans le chef d’œuvre de Woody Allen « Match Point » où le scénario au cordeau pourtant n’arrive pas à me faire oublier que le personnage principal n’a jamais eu une raquette en main (alors qu’il est censé être un ancien pro embauché pour donner des cours dans un club de gens aisés… Mais ce n’était pas le sujet principal du film le tennis alors ça se pardonne. La fin de 5eme set est totalement ratée ce qui gâche beaucoup le tout qui était prometteur. Pour ma part, gagner ce premier tour en battant ce jeune ambitieux frimeur en lui rétorquant « je serais ravi de signer un autographe pour votre grand-mère » aurait eue un peu plus de mordant et de réalismes sur le plan « atmosphère compétitive à la vie/à la mort qui règne dans ce sport ». Même si Thomas Edison n’apporte pas la lumière 😉au débat il aura eu le mérite de donner au spectateur de mieux comprendre encore le chemin de croix d’un (d’une) joueur (euse) professionnel (le) de tennis. Mais une fin genre « il manquait de la pellicule » c’est pas terrible. Sans compter le flegme de sa mère un peu à la ramasse… 😉. Cdt. Vladimir Lang
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