The predator

Les pires prédateurs de l'univers, plus forts et plus intelligents que jamais, se sont génétiquement perfectionnés. Alors qu’un jeune garçon devient accidentellement leur cible, seul un équipage hétéroclite d'anciens soldats et un professeur de science contestataire peuvent empêcher l’extinction de la race humaine. 

C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases... Audiard l'avait dit, il avait raison. Pourquoi le scénariste a-t-il ressenti le besoin d'autant de dialogues ? Nuls de surcroît. Pourquoi autant montrer la créature, dont les capacités sont paradoxalement sous-employées ? Du coup, elle n'effraie plus du tout, devenant un autre sujet d'expérience. Et toutes ces incohérences flagrantes, était-ce vraiment nécessaire ? Typiquement, la biologiste qui arrive à suivre sans problème des soldats entraînés en pleine forêt, en courant avec une mitraillette qui doit peser le tiers de son poids et dont elle sait se servir (voui-voui) ou le gamin autiste Asperger qui n'a aucun problème à bouleverser ses habitudes, à être touché par des étrangers, à interagir avec autrui (parce que ce ne serait pas pratique) et bénéficie d'un fort opportun syndrome du savant lui permettant de tout déchiffrer en 3 minutes entres deux mikados. Cela dit, le film conserve un aspect extrêmement divertissant, décomplexé, souvent drôle -à ses dépens?-. Le casting s'en sort honorablement, c'est déjà pas mal vu le peu de charisme du groupe. Ce petit côté bien débile, je ne sais pas si c'est marrant et qu'au fond ça dit quelque chose de l'état des soldats quand ils reviennent d'opex, ou juste débile. J'espérais une bonne série B, c'est une série B bancale, à peine correcte. 

4,5/10

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