Une femme d'exception de Mimi Leder
Jeune étudiante en droit idéaliste, Ruth Bader Ginsburg vient d'avoir un enfant et
ne trouve aucun cabinet prêt à engager une femme… Lorsqu'elle accepte
une affaire fiscale avec son mari Martin, elle comprend qu'il y a sans
doute là l'occasion de faire évoluer sa carrière. Mais elle est surtout
consciente de pouvoir changer le regard de la justice sur la
discrimination fondée sur le sexe.
On the basis of sex, de son véritable titre qui correspond bien mieux au propos de ce film. J'ai aimé celui-ci mais pas sans réserve, bien qu'elles soient loin de gâcher le plaisir. D'abord, le synopsis en dit trop, si bien qu'on arrive au milieu du film sans que ce qu'on sait déjà se soit produit. Le début retrace en effet les études de Ruth, le début de son activité professionnelle et son combat avec son mari contre le cancer de celui-ci. C'est intéressant mais je ne cessais d'attendre enfin les fameux procès qui vont faire évoluer la condition des femmes aux États-Unis, car enfin c'est tout de même de cela dont il est question -et ils m'ont passionnée d'ailleurs. Ensuite Felicity Jones, aussi talentueuse et jolie soit-elle, n'a peut-être pas les épaules tout à fait assez larges pour le rôle de cette femme de tête, intelligente, vive, parfois sèche, et révoltée contre le rôle imposé aux femmes dans les années 50, 60, 70. Si Ruth Bader Ginsburg n'est pas exactement présentée comme parfaite, on sent que le scénario -écrit par un membre de sa famille avec son concours- rend un hommage enthousiaste -et mérité- à cette juge de la Cour Suprême charismatique et courageuse. Malgré les attentes un peu déçues en terme de déroulement, c'est une réussite. C'est un beau film sur un combat difficile mené à plusieurs, parfois mal, parfois dans le désaccord mais pour obtenir une égalité qui n'existe toujours pas complètement aujourd'hui. Il offre un très beau rôle à Armie Hammer, mari aimant, rassurant, brillant, séduisant -très-, compréhensif. Il campe avec brio cette deuxième moitié d'une équipe amoureuse, parentale et professionnelle, moderne et qui fonctionne : j'ai adoré leur dynamique. Quoique classique, ce biopic captivant renvoie à l'actualité et donne envie de s'engager.
8/10
On the basis of sex, de son véritable titre qui correspond bien mieux au propos de ce film. J'ai aimé celui-ci mais pas sans réserve, bien qu'elles soient loin de gâcher le plaisir. D'abord, le synopsis en dit trop, si bien qu'on arrive au milieu du film sans que ce qu'on sait déjà se soit produit. Le début retrace en effet les études de Ruth, le début de son activité professionnelle et son combat avec son mari contre le cancer de celui-ci. C'est intéressant mais je ne cessais d'attendre enfin les fameux procès qui vont faire évoluer la condition des femmes aux États-Unis, car enfin c'est tout de même de cela dont il est question -et ils m'ont passionnée d'ailleurs. Ensuite Felicity Jones, aussi talentueuse et jolie soit-elle, n'a peut-être pas les épaules tout à fait assez larges pour le rôle de cette femme de tête, intelligente, vive, parfois sèche, et révoltée contre le rôle imposé aux femmes dans les années 50, 60, 70. Si Ruth Bader Ginsburg n'est pas exactement présentée comme parfaite, on sent que le scénario -écrit par un membre de sa famille avec son concours- rend un hommage enthousiaste -et mérité- à cette juge de la Cour Suprême charismatique et courageuse. Malgré les attentes un peu déçues en terme de déroulement, c'est une réussite. C'est un beau film sur un combat difficile mené à plusieurs, parfois mal, parfois dans le désaccord mais pour obtenir une égalité qui n'existe toujours pas complètement aujourd'hui. Il offre un très beau rôle à Armie Hammer, mari aimant, rassurant, brillant, séduisant -très-, compréhensif. Il campe avec brio cette deuxième moitié d'une équipe amoureuse, parentale et professionnelle, moderne et qui fonctionne : j'ai adoré leur dynamique. Quoique classique, ce biopic captivant renvoie à l'actualité et donne envie de s'engager.
8/10
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