Astérix et Obélix : L'empire du milieu de Guillaume Canet // Consternant //

En 50 avant J.C, l’Impératrice de Chine est emprisonnée suite à un coup d’état fomenté par Deng Tsin Quin, un prince félon. 
Aidée par Graindemaïs, le marchand phénicien, et par sa fidèle guerrière Tat Han, la princesse Fu Yi, fille unique de l’impératrice, s’enfuit en Gaule pour demander de l’aide aux deux valeureux guerriers Astérix et Obélix. 
Hilarant de bout en bout, bien malgré lui. Dès le début, c’est mauvais. Les acteurs semblent jouer à côté de leurs pompes, ça sonne faux. Meilleur acteur ? Orelsan en capitaine de bateau. Pire actrice ? Marion Cotillard en Cléopâtre hystérique avec un rire rappelant les chèvres géantes de Thor Love & Thunder. Gilles Lellouche s’en sort honorablement dès qu’il arrête d’essayer de faire du Depardieu. Vincent Cassel ne s’en sort pas trop mal en César prétentieux et intéressé. Guillaume Canet agace avec son Astérix en pleine crise de la quarantaine. Jonathan Cohen est horripilant, bien que son personnage soit à l’origine de la seule blague qui ait fait rire toute la salle. Le défilé de guests plus ou moins connus des plus de vingt-cinq ans (Angèle et autres youtubeurs) n’a aucun intérêt, de même que les ajouts de pseudo modernité (ils voyagent en 2CV, sérieux ?) qui donnent un côté dépassé à ce film indigent ou les nombreuses références aux précédents films. Cela dit les meilleures scènes sont peut-être celles qui sont copiées de Mission Cléopâtre : c’est moins bien mais c’est mieux que le reste. Le film n’est d’ailleurs qu’une succession de sketchs pas drôles, avec un fil directeur ténu. Le pseudo scénario est blindé d’incohérences. Les images sont laides, les effets spéciaux ratés. N’est pas Chabat ou Astier qui veut. 

1/10

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