À la belle étoile de Sébastien Tulard / Délicieux /
Depuis son plus jeune âge, Yazid n’a qu’une passion, la pâtisserie. Elevé entre famille d’accueil et foyer, le jeune homme s’est forgé un caractère indomptable. D’Epernay à Paris en passant par Monaco il va tenter de réaliser son rêve : travailler chez les plus grands chefs pâtissiers et devenir le meilleur.
On suit le parcours d’un gamin malheureux, balloté entre sa
mère instable, les foyers et une famille d’accueil aimante. Il rêve de devenir
champion du monde de pâtisserie. Ça aurait pu être autre chose. Comme le lui
dit l’éducateur, pour s’en sortir, l’important c’est d’avoir un talent. Le
gamin, au départ, n’a pas les codes, mais fort de sa passion et d’un travail
acharné, avec un peu d’aide et sans renier ses principes, il s’émancipe de sa
condition. Riadh Belaïche campe avec un certain talent ce jeune paumé qui
transcende son histoire personnelle à travers son art. C’est d’autant plus
intéressant que le scénario est tiré d’une histoire vraie, et ce même si le
réalisateur appuie un peu lourdement sur les flashbacks portant sur l’enfance
triste de son personnage. Sur la forme, la façon de filmer l’acte de cuisiner
est sans doute un peu artificielle mais néanmoins alléchante. En revanche,
certaines scènes tournées à l’épaule sont illisibles. Dommage parce que c’est
plutôt un bon film feel-good.
7,5/10
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