Terminator : dark fate de Tim Miller
De nos jours à Mexico, Dani travaille dans une usine. Elle se retrouve soudainement confrontée à un Terminator Rev-9 venu du futur pour la tuer et à Grace, un super-soldat génétiquement augmenté, envoyée pour la protéger. Quant à Sarah Connor, elle traque les Terminators depuis des décennies...
J'aime les deux premiers Terminator et Genisys – oui, et alors ? jetez-moi la pierre. J'ai complètement oublié les deux opus intermédiaires, comme les auteurs qui repartent de la fin du deuxième.
On retrouve une Sarah Connor vieillie mais pas obsolète, encore plus badass qu'avant. elle en a vu de dures et ne compte pas se laisser marcher sur les pieds. Linda Hamilton rempile avec talent dans le rôle qui l'a rendue célèbre. Les deux nouvelles, Mackenzie Davis et Natalia Reyes, viennent l'épauler. Schwarzie est de retour pour un rôle à la fois drôle et touchant. Franchement, entendre un Terminator tranquillement donner un cours de décoration pour chambre d'enfant, c'est hilarant.
Gabriel Luna, dépourvu de charisme, passe en second plan. Autant sa mécanique intéresse, autant son caractère s'avère inexistant. Les scènes d'action, tendues mais visibles, offrent des effets spéciaux canons sur une musique sympa. Le suspense tient, notamment grâce à un rythme effréné, malgré un scénario prévisible qui ressemble beaucoup aux opus originaux, avec la même ambiance eighties. Cela se passe de nos jours d'où le côté post #metoo : girl power à fond. Ça marche parce que Sarah était déjà une battante avant. Rien de novateur mais un divertissement honnête, efficace, peut-être régressif, bref, en forme de madeleine de Proust. Une suite à prévoir.
8/10
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