La vérité si je mens ! Les débuts de Michel Munz et Gérard Bitton

Au début des années 80, Patrick, fils à papa désinvolte, doit devenir responsable. Dov apprend le métier de vendeur et commence sa carrière de séducteur –enfin c'est surtout lui qui est séduit. Yvan prend de l’assurance au fil des épreuves professionnelles. Et Serge débute sa carrière de mytho professionnel. 
 Je n'ai qu'un souvenir flou des autres opus de la saga : des potes dans le Sentier, des embrouilles sentimentales sur fond d'embrouilles commerciales. Que dire de ce prequel ? Bah pareil. C'est gentiment drôle, gentiment caricatural. Bref, inoffensif. Le quatuor d'acteurs ressemble de façon criante à leur modèle plus âgé. Ils sont charmants et investis, quoique novices. L'histoire autour de Serge tourne surtout autour de Patrick, il est le seul à ne pas avoir de scènes propres. Audrey Dana éblouit en vamp bien décidée à conserver son nouveau jouet et Gilbert Melki joue un père sévère avec l'efficacité qu'on lui connaît. On peut regretter l'usage d'expressions totalement anachroniques. Le film surfe sur la nostalgie des 80's, avec efficience, il faut le dire, malgré une certaine mollesse de l'ensemble et une scénario dispersé. Sympathique mais dispensable.

5/10 
 


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