Hors normes d'Eric Toledano et Olivier Nakache
Au sein de leurs deux associations
respectives, Bruno et Malik forment des jeunes issus des quartiers difficiles pour
encadrer des enfants et adolescents autistes qualifiés "d'hyper complexes". Une alliance hors du
commun pour des personnalités hors normes.
J'avais un peu peur d'un film jouant trop sur le pathos mais la bande-annonce m'avait convaincue. Pas de pathos, de l'émotion et de l'humour pour traiter le quotidien chaotique de ces deux associations dont la seule existence démontre l'impuissance totale des pouvoirs publics face à ces jeunes autistes dont le traitement dans certains centres relèvent de l'inhumanité. Jamais fatigués, Bruno, dont le téléphone ne cesse jamais de sonner, et Malik font de leur mieux, parfois avec des bouts de ficelle, pour les aider. Vincent Cassel, enfin à contre-emploi, c'est à dire ni dangereux psychopathe ni séducteur exubérant, et Reda Kateb, d'une remarquable sobriété, sont formidables, tout comme Hélène Vincent et Catherine Mouchet. Je regrette certains choix visuels des réalisateurs, comme leur amour du flou : souvent, le personnage est cadré et tout l'arrière est flou. Le rendu est assez laid. Cependant, le principal défaut du film, c'est son scénario, qui raconte une tranche de vie avec un vague fil directeur en arrière-plan à savoir un contrôle de l'IGAS. Il a aussi un petit côté Benetton / bons sentiments naïfs qui peut surprendre dans le monde actuel, à moins qu'il existe de véritables poches de tolérance dans lesquelles l'argent ne semble pas vraiment être un souci – et si c'est le cas, tant mieux. Jamais plombé par son sujet dramatique, il fait sourire à de nombreuses reprises malgré un final maladroit.
8/10
J'avais un peu peur d'un film jouant trop sur le pathos mais la bande-annonce m'avait convaincue. Pas de pathos, de l'émotion et de l'humour pour traiter le quotidien chaotique de ces deux associations dont la seule existence démontre l'impuissance totale des pouvoirs publics face à ces jeunes autistes dont le traitement dans certains centres relèvent de l'inhumanité. Jamais fatigués, Bruno, dont le téléphone ne cesse jamais de sonner, et Malik font de leur mieux, parfois avec des bouts de ficelle, pour les aider. Vincent Cassel, enfin à contre-emploi, c'est à dire ni dangereux psychopathe ni séducteur exubérant, et Reda Kateb, d'une remarquable sobriété, sont formidables, tout comme Hélène Vincent et Catherine Mouchet. Je regrette certains choix visuels des réalisateurs, comme leur amour du flou : souvent, le personnage est cadré et tout l'arrière est flou. Le rendu est assez laid. Cependant, le principal défaut du film, c'est son scénario, qui raconte une tranche de vie avec un vague fil directeur en arrière-plan à savoir un contrôle de l'IGAS. Il a aussi un petit côté Benetton / bons sentiments naïfs qui peut surprendre dans le monde actuel, à moins qu'il existe de véritables poches de tolérance dans lesquelles l'argent ne semble pas vraiment être un souci – et si c'est le cas, tant mieux. Jamais plombé par son sujet dramatique, il fait sourire à de nombreuses reprises malgré un final maladroit.
8/10
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