Valentin Valentin
Valentin,
jeune homme mélancolique, charmant, est partagé entre sa maîtresse
au tempérament insatiable, les trois jeunes filles du cinquième
étage qui tournent autour de lui, une gardienne démonstrative et
une belle chinoise dont la présence dans la maison d'en-face
l'intrigue et le fait rêver. A quoi pense-t-il ? Que dissimule-t-il
? Que cherche-t-il ? Valentin invite tous ses voisins à sa pendaison
de crémaillère, sans se douter qu'il déclenche ainsi une spirale
de violences...
Parfois, je
me fais avoir par une bande-annonce. C'est le cas là. J'ai cru que
ce serait drôle et enlevé. Je me suis trompée. Le film n'est pas
ennuyeux, il n'est pas drôle non plus, ni habité par le suspense.
Il est juste plutôt charmant dans le genre succession de scénettes.
Mais ce n'est que cela : une enfilade de scènes plus ou moins
reliées, plutôt moins d'ailleurs, qui mènent à la mort de
Valentin. Ce personnage est sympathique et même attachant même si
je ne comprends pas pourquoi toutes les nanas lui courent après.
L'excentrique mère ne sert à rien, l'énigmatique Chinoise non
plus, la passion des voyages de Valentin non plus. Le personnage de
Jane est particulièrement touchant mais ne fait que révéler la
banale indifférence de ses voisins. Que dire des acteurs ? Rien de
notable en fait. Ils sont agréables, sauf Gillain qui dit parfois
ses textes à la façon d'un mauvais acteur de doublage. S'il y a un
sens caché à ces tranches de vie, il m'a échappé. D'ailleurs, si
l'on veut savoir qui a tué Valentin (curiosité oblige), on est un
peu déçu en l'apprenant. D'ailleurs la fin est décevante.
3/10
PS : c'est
quoi cette obsession pour la nudité féminine sans objet ?
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