The captive
Huit ans
après la disparition de Cassandra, quelques indices troublants
semblent indiquer qu'elle est toujours vivante. La police, ses
parents et Cassandra elle-même, vont essayer d'élucider le mystère
de sa disparition.
Le film hésite en drame et policier pour finir sur de l'action mais ce n'est pas ce qui m'a gênée. Trois ou quatre périodes de temps se superposent sans indication. Après un temps d'adaptation, on se repère mais cet artifice masque mal le manque de finition du film. Ainsi toutes les intrigues ne sont pas closes et toutes les explications ne sont pas données. Cependant, l'essentiel y est. Le scénario a le mérite de montrer toutes les parties : le kidnappeur (Kevin Durand flippant malgré un personnage cliché), la police (Rosario Dawson et Scott Speedman inattendu mais que ce personnage est agaçant !), les parents (Mireille Enos attachante, Ryan Reynolds inflexible) et l'enfant enlevée (Alexia Fast intéressante). Le suspense tient la route et l'intrigue est prenante. Il y est question de réseaux pédophiles et de leur utilisation d'internet, et l'ambiance, quoique intéressante, aurait mérité d'être plus glauque. La mère est certainement le personnage le plus intéressant mais n'est pas assez traité au profit du père : le fameux Américiain moyen transformé en père courage. Ajoutons que le film manque d'émotion et ne parvient pas à véritablement impliquer le spectateur. Ce n'est pas mauvais mais sitôt vu sitôt oublié.
5,5/10
PS : Mon dieu que cette affiche est laide ! Et mensongère car le père n'est pas le personnage central puisque c'est plutôt un film chorale.
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