Blue et compagnie de John Krasinski / Une bonne surprise /
Bea, une jeune fille, découvre un jour qu'elle peut voir les
amis imaginaires de tout le monde. Commence alors une aventure magique pour
reconnecter chaque enfant à son ami imaginaire oublié.
En anglais : If, ce
qui s’avère nettement plus approprié puisque Blue n’est qu’un sympathique
personnage secondaire. Le personnage principal, c’est Bea, une préado solitaire
marquée par le deuil. Son père, joué par John Krasinski – formidable – prend
les évènements avec optimisme et essaie d’alléger le fardeau de sa fille,
tandis que la grand-mère, campée par Fiona Shaw – géniale, notamment
dans une improbable mais émouvante scène de danse – est déboussolée
bien qu’elle fasse de son mieux pour accompagner sa petite-fille. Quant aux
amis imaginaires, ils sont amusants et bien intégrés dans un visuel qualitatif.
Ryan Reynolds et Cailey Fleming forment un duo attachant. Si le prétendu twist
final est vite éventé pour les adultes, l’intérêt de ce film réside, certes
dans sa drôlerie tendre, mais surtout dans sa profonde mélancolie. Il traite du
deuil, de l’anxiété, de la perte de confiance en soi et du pouvoir de l’imagination.
Je ne pensais pas me laisser prendre par l’émotion, mais si, notamment grâce au
travail des comédiens. Malgré ses défauts – comme un scénario léger
et cousu de fils blancs, cette comédie dramatique est parfois touchée par des
moments de grâce.
7,5/10
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