John Wick Parabellum de Chad Stahelski

John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur de l’Hôtel Continental. Excommunié, tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde. 

Le réalisateur clôt sa célèbre trilogie et promet même de la continuer (chouette !). Toujours aussi divertissant, le film a clairement fait une croix sur le scénario : il s'agit presque uniquement d'une course-poursuite sur une B.O survitaminée qui alterne gunfights, bagarres ultra-violentes et dialogues. Ce qui est réjouissant car les chorégraphies – de grande ampleur – et les effets spéciaux sont excellents. Un ou deux s'avèrent un rien trop étirés en longueur mais ce n'est pas gênant. On explore l'univers de La grande table plus en profondeur. 

Keanu Reeves, toujours aussi increvable, sexy en diable malgré les estafilades, très en forme, séduit en tueur plein de principes mais pas ennuyeux. Les seconds rôles, Laurence Fishburne, Ian McShane, Lance Reddick et Halle Berry, sous-exploitée, soutiennent efficacement son effort. Mark Dacascos campe un adversaire étrange, à la fois cool et bizarre. Le doublage français manque de crédibilité. Bon, il n'y a pas que le doublage, les quelques lignes de scénario non plus. Combien de fois peut-on traverser une paroi de verre avant de se couper et de s'évanouir ? Plus radical que les précédents et non sans humour, ce troisième opus est d'une redoutable efficacité.
 





















7,5/10 

 

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