The Post
Première femme directrice de la publication d’un grand journal
américain, le Washington Post, Katharine Graham s'associe à son
rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d'État
monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène
ses propres investigations.
The Post, renommé Pentagon papers pour la France (?), est un film de facture classique qui ronronne mais ronronne bien. Il porte sur trois sujets principaux : la révélation des mensonges gouvernementaux dans les 70's, la rivalité entre le Washington Post et le NY Times et la place des femmes dans la société. Les deux derniers prennent presque plus de place que le premier dont la résolution apparaît presque trop facile. Meryl Streep incarne avec le brio, la grâce et le charisme que nous lui connaissons une femme douce mais déterminée en proie aux doutes face à un Tom Hanks toujours en forme et l'œil qui frise en rédacteur en chef impliqué et convaincu. En ces temps troublés, Spielberg s'engage donc pour la liberté de la presse sous le déguisement d'une belle reconstitution. Dommage que sa première partie manque de tonus, de la fièvre journalistique qui précède le scoop. Tout cela est un peu terne et je ne comprends pas pourquoi le procès n'est pas plus dévoilé. Ces désagréments sont compensés par le regard éclairé du réalisateur sur la société américaine d'aujourd'hui, d'autant qu'il parvient à émouvoir tout en faisant monter la tension dans une deuxième partie plus énergique.
The Post, renommé Pentagon papers pour la France (?), est un film de facture classique qui ronronne mais ronronne bien. Il porte sur trois sujets principaux : la révélation des mensonges gouvernementaux dans les 70's, la rivalité entre le Washington Post et le NY Times et la place des femmes dans la société. Les deux derniers prennent presque plus de place que le premier dont la résolution apparaît presque trop facile. Meryl Streep incarne avec le brio, la grâce et le charisme que nous lui connaissons une femme douce mais déterminée en proie aux doutes face à un Tom Hanks toujours en forme et l'œil qui frise en rédacteur en chef impliqué et convaincu. En ces temps troublés, Spielberg s'engage donc pour la liberté de la presse sous le déguisement d'une belle reconstitution. Dommage que sa première partie manque de tonus, de la fièvre journalistique qui précède le scoop. Tout cela est un peu terne et je ne comprends pas pourquoi le procès n'est pas plus dévoilé. Ces désagréments sont compensés par le regard éclairé du réalisateur sur la société américaine d'aujourd'hui, d'autant qu'il parvient à émouvoir tout en faisant monter la tension dans une deuxième partie plus énergique.
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