It comes at night

Alors que le monde est en proie à une menace terrifiante, un homme vit reclus dans sa propriété totalement isolée avec sa femme et son fils. Quand une famille aux abois cherche refuge dans sa maison, le fragile équilibre qu'il a mis en place est soudain bouleversé. 
Je suis particulièrement mitigée quant à ce film. Autant l'atmosphère est réussie, autant l'histoire ne m'a pas forcément convaincue. Le suspense est haletant, soutenu par une B.O oppressante et le jeu parfait des acteurs, à commencer par Joel Edgerton, habité, et Kelvin Harrison Jr., émouvant. Le traitement de la paranoïa, de la peur, du protectionnisme familial s'avère intelligent et plein de réalisme dans ce décor de bois ensoleillés contrastant avec la maison toujours plongée dans l'ombre. Au passage, le couple mixte ici est un non-sujet, tant mieux, on progresse. En revanche, je n'ai pas tout compris, certains éléments restent complètement nébuleux pour moi. L'absence totale d'explication, même implicite, m'a gênée. De surcroît, malgré la tension qui vous noue les épaules, le film manque de rythme, on finit par s'ennuyer un peu. La fin n'est guère réjouissante quoiqu'elle soit émouvante. Filmé très sèchement, film de survie post-apocalyptique plus que film d'horreur, It comes at night est surtout une œuvre terriblement anxiogène sur la nature humaine.
 
5/10

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