Passengers

Alors que 5000 passagers endormis voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger.
Premier film de l'année ! Et ça commence bien. Passengers est un film hybride, mélange de mélo en huis clos et de space opéra intimiste. Même si la scission entre les deux est un peu brusque, le mélange fonctionne. La première partie aurait pu être légèrement écourtée pour rééquilibrer le film et laisser plus de place à l'action dont on se sent tout de même un peu frustré. Toutefois, le suspense monte en puissance au fur et à mesure et la fin n'est pas si prévisible que ça. Le scénario évite pas mal d'écueils mais pas certaines invraisemblances. Avec humour, il traite de nombreux sujets, tels la trahison, la solitude, l'espoir, le courage, le besoin d'ailleurs, le consumérisme... Jennifer Lawrence campe avec brio un auteur brillant et drôle dépassé par les évènements. Son personnage est attachant parce que plus approfondi que celui de son partenaire, plus schématisé. Chris Pratt s'avère cependant solide dans son rôle de brave type désespéré. Michael Sheen, androïde-tronc, amène une touche d'élégance et de charme ; son personnage se révèle étonnamment le plus attachant. La façon qu'à l'androïde de simuler l'humanité est fascinante. Laurence Fishburne, malgré un bref passage, parvient à émouvoir. Les scènes d'action, concentrées dans le 3ème tiers, impeccablement réalisées, contribuent à l'esthétique réussie du film. Les vues du vaisseau sont superbes et son concept est intéressant.

8,5/10

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