Point break
Une série
de braquages spectaculaires aux quatre coins du monde met à mal des
intérêts financiers américains. Johnny Utah, une ancienne légende
du moto-cross devenue agent du FBI, infiltre le groupe de sportifs de
l’extrême soupçonné d’en être à l’origine. Alors qu’il pense avoir identifié le cerveau
des braquages, il se retrouve entraîné dans les activités
criminelles du groupe dopé à l’adrénaline…
Ce n’est
pas tout à fait un remake puisque l’histoire n’est pas
identique. Reeves interprétait un blanc-bec sans expérience et des
règles morales claires qui découvrait une autre culture. Là, Luke
Bracey campe dès le départ un adepte de sports extrêmes qui
s’infiltre dans un milieu qu’il connaît déjà. Du coup, on perd
en contraste et en enjeu. C’est d’ailleurs l’un des principaux
défauts du film : il n’a pour ainsi dire pas d’enjeu.
Franchement, on se fiche que cette bande de cinglés qui prêche une
pseudo philosophie de vie assez inintelligible, mis à part “suis
ton propre chemin”, soit arrêtée ou non. Autre problème,
j’apprécie Edgar Ramirez mais comme Bracey, s’il joue
correctement, il est aussi assez transparent. Contrairement à
Patrick Swayze à qui il suffisait de sourire. Le scénario est quasi
inexistant et les motivations des personnages simplistes. La relation
de Utah avec la fille est réduite au minimum, en fait à rien,
d’ailleurs, le personnage perd toute profondeur. L’intérêt du
film repose entièrement sur les images, superbes, successions de
cascades impressionnantes. Celles des exploits de ces poly-athlètes
de l’extrême dans différents milieux naturels sublimes. Trois
scènes sont particulièrement ressorties : le motocross du début,
le surf et l’escalade libre. Cette dernière est très intense,
immersive et particulièrement réussie. Les effets spéciaux,
réussis, s’intègrent parfaitement. Je ne me suis pas complètement
ennuyée mais il s’en est fallu de peu.
3/10
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