Un week-end à Paris
Un couple
anglais vient à Paris fêter leurs trente ans de mariage. Ils
redécouvrent la ville, mais aussi l’humour, la fantaisie, et le
plaisir d’être ensemble.
Le week-end
(titre anglais) est un film mélancolique, parsemé d'humour noir. On
y retrouve la superbe Lindsay Duncan et le discret Jim Broadbent, qui
jouent sur du velours. Ils échangent répliques acerbes et mots
d'amour, parfois dans la même phrase, parfois avec le sourire,
toujours entre complicité et amertume. Ils se font des reproches, se
détestent, se retrouvent, essaient de s'aimer, tant bien que mal,
alors que les années ont passé, l'amour peut-être aussi. Le film,
souvent drôle, parfois embarrassant, traite du vieillissement, de
l'envie d'autre choses, des rêves enfuis, de l'amour aussi et
surtout. Il souffre de baisses de rythme mais aussi de scènes
parfois étranges, ou tournant en rond, peut-être dues à la volonté
d'être proche du réel. C'est léger mais ça laisse une impression
d'inachevé, sans doute parce que ça s'agite beaucoup sans résultat.
6,5/10
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