Les gazelles
Marie,
trentenaire en couple avec Eric depuis le lycée, en pleine crise de
panique, quitte ce dernier pour plonger dans le grand bain du plaisir
et de la liberté. Mais elle va surtout se manger le fond de la
piscine et découvrir un monde sans pitié : celui du célibat.
Le film
plonge le spectateur au milieu d'un groupe de copines libérées mais
handicapées de l'amour, qui se résignent aux coups d'un soir en
espérant le grand amour sans trop savoir qu'en faire si elles l'ont
sous les yeux, coincées entre exigences sociales, horloge biologique
et envie de liberté. Il lorgne clairement, et avec talent, du côté
de Sex and the city. C'est drôle, piquant, parsemé de répliques
marrantes. Camille Chamoux campe un personnage attachiant, qui donne
envie de la secouer un peu -beaucoup-. Elle est cependant éclipsée
par Audrey Fleurot, superbe, attachiante aussi mais version
sculpturale. Josiane Balasko est hilarante en mère indigne. Le
regard porté sur les trentenaires encore adulescents et les
relations homme/femme est acéré, un peu cruel et plein
d'autodérision.
8/10
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