The Fabelmans de Steven Spielberg / Intéressant /

Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale.
Autobiographie plus ou moins romancée de Spielberg par lui-même, de son enfance à sa décision ferme de devenir réalisateur, cette comédie dramatique manque trop de finesse et de concision pour convaincre totalement. 2h30 quand même ! D’autant que le scénario se concentre beaucoup sur l’aspect familial et moins sur l’apprentissage du cinéma. Néanmoins, Gabriel LaBelle est excellent ; il campe à merveille cet adolescent maladroit passionné de cinéma, débrouillard et plein d’idées. Michelle Williams n’est pas mauvaise, cependant quelque chose cloche avec son visage qui paraît figé, plâtré. Paul Dano et Seth Rogen sont impeccables. C’est beau, c’est propre, c’est un peu lisse. Quelques scènes agacent par leur outrance, comme celle de la jeune fille dotée d’une manie religieuse et de fantasmes un peu bizarres. C’est drôle, mais aussi un peu pathétique. D’autres ont une forme de poésie particulière, le train, le revirement de l’idole du lycée. Ce film a des qualités, notamment dans son hommage, vibrant et sincère, au cinéma. 

7/10


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