John Wick : chapitre 4 de Chad Stahelski / Un divertissement généreux /
John Wick découvre un moyen de vaincre l’organisation criminelle connue sous le nom de la Grande Table. Mais avant de gagner sa liberté, Il doit affronter un nouvel ennemi qui a tissé de puissantes alliances à travers le monde et qui transforme les vieux amis de John en ennemis.
On retrouve les fondamentaux de la série des John Wick :
les gunfights bien chorégraphiés, la confrontation avec l’hydre que constitue
la Grande Table, musique rythmée (bonne B.O d’ailleurs), passage dans des
boîtes branchées, présence de chiens (en l’occurrence un Malinois trop mignon),
veste pare-balles qui tombe à merveille, un héros quasi increvable mais qui n’est
pas parfait pour autant, choix et conséquences. Keanu Reeves campe à travers le
monde, et notamment à Paris, un John Wick fatigué par ses récents combats, plus
désespéré que jamais, quasi mutique, souvent blessé mais toujours classe. Cet homme
a une élégance folle. Il apparaît un peu moins que dans les précédents et je le
regrette, de même que la fin. Il retrouve des alliés anciens et nouveaux, et
découvre une nouvelle tête pour le méchant, Bill Skarsgård, qui fait un
Français peu crédible mais un connard tout à fait plausible. Les autres seconds
rôles, Donnie Yen, cool et stylé, Laurence Fishburne, Hiroyuki Sanada, Shamier
Anderson, Ian McShane, Rina Sawayama, Natalia Tena, sont excellents. La quasi
absence de Lance Reddick est fâcheuse pour le film, son décès cette année
attristant. Certaines scènes s’étirent un peu trop, certes, et peut-être que ça
manque un peu de chair dans le scénario au profit d’une action surreprésentée
et parfois peu crédible (enfin c’est un peu le principe quand même). Quelques
pointes d’humour allègent l’ambiance crépusculaire de ce réjouissant jeu de
massacre ultra lisible conclu par un générique de fin hyper bien trouvé. Such is
life.
8/10
Bonjour Elisabeth. J'adore John Wick mais comme pour les Rocky avec Creed, ils vont chercher presser la licence jusqu'à la rendre imbuvable. Il ne faut pas oublier que Keanu Reeves est né en 1964 alors la crédibilité des scènes d'action va finir par en prendre un coup.
RépondreSupprimerLe plus tard possible j'espère ;)
SupprimerBonjour Elisabeth. Je vous comprends mais comme pour le Père Noël il faut en finir avec les illusions. .)
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