Les volets verts de Jean Becker // Crépusculaire //

Portrait d’un monstre sacré, Jules Maugin, un acteur au sommet de sa gloire dans les années 70. Sous la personnalité célèbre, l’intimité d’un homme se révèle. 
J'y suis allée sans avoir vu la bande-annonce. J'aurais peut-être dû, ne serait-ce que pour évaluer l'ambiance. Cela aurait peut-être suffi à me faire voir que réunir d'excellents comédiens sur de beaux paysages en soignant l'image ne suffit pas à faire un bon film. Il faut des personnages aimables et une histoire qui tienne la route. Or Maugin ressemble trait pour trait à Depardieu, si bien que l'on a l'impression de visionner un documentaire sur la vie de l'acteur transposée dans les années 70, au demeurant joliment reconstituées. Et franchement, son mal-être, sa solitude, sa générosité, son sale caractère ne m'intéressent pas. Je ne me suis pas complètement ennuyée, j'attendais que le film décolle, qu'il s'incarne plus, qu'une réelle mise ne scène se fasse jour, ce n'est jamais arrivé. Sans intérêt donc. 

5/10

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