Don't worry darlingd'Olivia Wilde // Ambitieux et féroce //

La chronique d'une communauté isolée dans le désert californien en plein cœur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie être chamboulée. 
Les premiers pas d’Olivia Wilde, réalisatrice sur grand écran (elle a déjà réalisé un long pour Netflix) : une claque esthétique. Un thriller psychologique féministe, glamour, dense et sombre qui monte en puissance et ne lâche pas le spectateur sur un scénario intelligent et une atmosphère surannée oppressante. Sans trop en révéler, disons seulement que le suspense tient ses promesses. La B.O , les costumes et les décors d’une banlieue américaine des années 1950 sont extras : c’est beau, la photographie est ultra soignée. Le casting est top, notamment Florence Pugh, forte et fragile à la fois, Olivia Wilde et Chris Pine, à contre-emploi et un peu sous-exploité. Son personnage aurait mérité d’être un peu plus détaillé, notamment parce que ses duels avec Alice sont fascinants, quoique frustrants car pas tout à fait aboutis. Je regrette aussi que le final ne soit pas un rien plus explicatif.

8,5/10

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