James Bond : Mourir peut attendre de Cary Joji Fukunaga // Un séduisant baroud d'honneur //
Bond a quitté les services secrets et coule des jours paisibles en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu...
Après un report de plus d'un an, j'avais de grosses attente sur le dernier Bond avec Daniel Craig. Force est de constater que cet opus clôt l'arc de l'acteur de façon magistrale. Le film s'ouvre sur une scène pré-générique bien fichue, puis un générique particulièrement réussi musicalement ; d'ailleurs la BO est excellente. Le cocktail action, émotion, humour, justement dosé, produit son effet pour ce divertissement généreux, un peu foutraque et pas avare de surprises. Certaines scènes auraient mérité d'être écourtées, histoire de ramener le film à une longueur de 2h15 ou 2h30, grand maximum. Même de belles images ne suffisent pas à compenser une action qui s'éternise un peu trop. Daniel Craig, cette fois encore mis en difficulté sur le plan personnel, toujours doté d'un solide charisme, assure. Je n'apprécie toujours pas Léa Seydoux dont le non-jeu m'agace, quoique qu'elle semble avoir fait des efforts, qui sait, des progrès ? Si Ana des Armas campe avec brio un agent pas si junior, Lashana Lynch surjoue l'agent qui s'y croit et m'a déplu. Rami Malek joue bien mais n'emporte pas le tout, la faute à un personnage falot. Le casting secondaire est excellent et soutient à merveille les rôles principaux. Je ne suis pas totalement convaincue par certains points de narration, ni par le final, mais c'est certainement un peu trop puriste de ma part. D'ailleurs ça manque un peu de gadgets et les voitures ne font vraiment pas long feu. Cet épisode, inégal mais prenant, conclut l'ère Craig et ouvre la porte à un renouvellement.
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