Mon inconnue d'Hugo Gélin
Du jour au lendemain, Raphaël se retrouve plongé dans un monde où il n'a jamais rencontré Olivia, la femme de sa vie. Comment va-t-il s’y prendre pour reconquérir sa femme, devenue une parfaite inconnue ?
Le film a bonne presse mais la romcom française -avec touche de fantastique de surcroît- n'est pas toujours à la hauteur des attentes qu'elle suscite. Trop lente, trop comique, pas assez sentimentale, pas assez équilibrée. Or, ici, le scénario trouve un équilibre entre la veine comique, notamment amenée par le personnage du meilleur pote incarné par le formidablement attachant Benjamin Lavernhe, et la veine sentimentale, c'est à dire l'histoire de cette reconquête rocambolesque mais sincère. En effet, jamais Raphaël ne cesse d'aimer Olivia, souvent mal, avec maladresse mais très fort. François Civil, aussi à l'aise dans le rôle du "beau connard" que de l'amoureux éperdu, parvient à nous intéresser au sort de son personnage face à l'élégante Joséphine Jappy. Edith Scob, Camille Lellouche et Amaury de Crayencour complètent ce casting sans faute. Gélin soigne autant la forme que le fond, les images sont belles -la Camargue- tout comme la musique. Malgré une légère baisse de rythme dans le dernier tiers, le film convainc et propose une belle fin.
8/10
Le film a bonne presse mais la romcom française -avec touche de fantastique de surcroît- n'est pas toujours à la hauteur des attentes qu'elle suscite. Trop lente, trop comique, pas assez sentimentale, pas assez équilibrée. Or, ici, le scénario trouve un équilibre entre la veine comique, notamment amenée par le personnage du meilleur pote incarné par le formidablement attachant Benjamin Lavernhe, et la veine sentimentale, c'est à dire l'histoire de cette reconquête rocambolesque mais sincère. En effet, jamais Raphaël ne cesse d'aimer Olivia, souvent mal, avec maladresse mais très fort. François Civil, aussi à l'aise dans le rôle du "beau connard" que de l'amoureux éperdu, parvient à nous intéresser au sort de son personnage face à l'élégante Joséphine Jappy. Edith Scob, Camille Lellouche et Amaury de Crayencour complètent ce casting sans faute. Gélin soigne autant la forme que le fond, les images sont belles -la Camargue- tout comme la musique. Malgré une légère baisse de rythme dans le dernier tiers, le film convainc et propose une belle fin.
8/10
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