Boy erased de Joel Edgerton
L’histoire vraie du coming out de Jared Eamons, le fils d’un pasteur
baptiste dans une petite commune rurale des États-Unis. Il est poussé à entreprendre une thérapie de
conversion au cours de laquelle il entre en conflit avec le thérapeute
principal, découvrant et revendiquant progressivement son
identité.
Edgerton a choisi pour sa deuxième réalisation de se pencher sur les thérapies de conversion. Enfin soi-disant thérapies parce qu'il s'agit plutôt de bourrage de crâne pour tenter de rendre un homosexuel hétérosexuel. Si, si. D'où le titre puisque le "thérapeute" débite des inepties au kilomètre et va jusqu'à la violence pour effacer la personnalité de ces jeunes gens. Rajoutez là-dessus un fond d'intégrisme religieux et vous aurez le tableau vivant d'une certaine Amérique pour laquelle l'homosexualité est une abomination. Aussi ridicule que dramatique. Lucas Hedges joue un jeune homme perdu, pris entre ses convictions religieuses, celles de ses parents et son identité sexuelle. Nicole Kidman trouve ici un beau rôle de mère tout aussi tiraillée. Quant à Joel Edgerton, il s'est réservé le rôle du pseudo thérapeute, un type étrange qui est convaincu par ce qu'il dit, ce qui le rend d'autant plus inquiétant. Je regrette que le film comporte des longueurs, la faute à des scènes de séances un brin répétitives, ce qui n'éteint pas totalement l'émotion mais peut l'amoindrir. La sobriété, en effet, nuit parfois à l'intensité.
7,5/10
Edgerton a choisi pour sa deuxième réalisation de se pencher sur les thérapies de conversion. Enfin soi-disant thérapies parce qu'il s'agit plutôt de bourrage de crâne pour tenter de rendre un homosexuel hétérosexuel. Si, si. D'où le titre puisque le "thérapeute" débite des inepties au kilomètre et va jusqu'à la violence pour effacer la personnalité de ces jeunes gens. Rajoutez là-dessus un fond d'intégrisme religieux et vous aurez le tableau vivant d'une certaine Amérique pour laquelle l'homosexualité est une abomination. Aussi ridicule que dramatique. Lucas Hedges joue un jeune homme perdu, pris entre ses convictions religieuses, celles de ses parents et son identité sexuelle. Nicole Kidman trouve ici un beau rôle de mère tout aussi tiraillée. Quant à Joel Edgerton, il s'est réservé le rôle du pseudo thérapeute, un type étrange qui est convaincu par ce qu'il dit, ce qui le rend d'autant plus inquiétant. Je regrette que le film comporte des longueurs, la faute à des scènes de séances un brin répétitives, ce qui n'éteint pas totalement l'émotion mais peut l'amoindrir. La sobriété, en effet, nuit parfois à l'intensité.
7,5/10
Commentaires
Enregistrer un commentaire