Mademoiselle de Joncquières
Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du
marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur
sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé.
Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de
lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère.
J'ai éprouvé des difficultés à rentrer dans le film, tant la langue qu'il emploie est différente de celle dont j'ai l'habitude et semble déplacée dans la bouche des acteurs. Une fois ce petit effort fait, on peut apprécier toute la beauté et la virtuosité des dialogues qui servent un scénario habile où se mêlent cruauté et marivaudage. Il est aussi question de vengeance mais amoureuse cette fois. Cela m'a rappelé Les liaisons dangereuses. Cécile de France incarne avec brio une femme que le chagrin rend presque folle. Elle a parfois des expressions et des regards absolument terrifiants. Son personnage défend ses actions via un féminisme pour le moins offensif. Édouard Baer se fond de ce rôle de libertin tendre et plein de séduction. Natalia Dontcheva et Alice Isaaz campent des complices involontaires peu loquaces mais ravissantes. Laure Calamy joue élégamment le rôle ingrat de la meilleure amie. Les costumes et les décors -tant intérieurs qu'extérieurs- sont superbes, dommage que la réalisation de Mouret manque de fluidité dans ses changements de scène et de sensualité. Un plaisir raffiné.
J'ai éprouvé des difficultés à rentrer dans le film, tant la langue qu'il emploie est différente de celle dont j'ai l'habitude et semble déplacée dans la bouche des acteurs. Une fois ce petit effort fait, on peut apprécier toute la beauté et la virtuosité des dialogues qui servent un scénario habile où se mêlent cruauté et marivaudage. Il est aussi question de vengeance mais amoureuse cette fois. Cela m'a rappelé Les liaisons dangereuses. Cécile de France incarne avec brio une femme que le chagrin rend presque folle. Elle a parfois des expressions et des regards absolument terrifiants. Son personnage défend ses actions via un féminisme pour le moins offensif. Édouard Baer se fond de ce rôle de libertin tendre et plein de séduction. Natalia Dontcheva et Alice Isaaz campent des complices involontaires peu loquaces mais ravissantes. Laure Calamy joue élégamment le rôle ingrat de la meilleure amie. Les costumes et les décors -tant intérieurs qu'extérieurs- sont superbes, dommage que la réalisation de Mouret manque de fluidité dans ses changements de scène et de sensualité. Un plaisir raffiné.
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