Aurore
Aurore, séparée, vient de perdre son emploi et apprend qu’elle
va être grand-mère. La société la pousse doucement vers la sortie, mais
quand elle retrouve par hasard son amour de jeunesse, elle entre en
résistance, refusant la casse à laquelle elle semble être destinée.
Aurore est une comédie dramatique bienveillante sur la féminité à tous les âges. La ménopause, la maternité, le premier amour : trois femmes à trois moments charnière de leur vie. Pas facile d'être drôle en parlant de ménopause, de chômage qui démoralise -enfin c'est surtout Pôle emploi qui démoralise- de sentiment d'inutilité et d'exclusion et pourtant on sourit beaucoup. En revanche, trop peu d'éclats de rire, sans doute parce tout cela manque de causticité. Blandine Lenoir raconte, sur une B.O sympa et avec tendresse, une vieille histoire d'amour qui peine à renaître de ses cendres. Agnès Jaoui, rayonnante et sensuelle, campe cette femme forte et courageuse. Thibault de Montalembert est touchant dans sa fragilité d'homme blessé. Pascale Arbillot amène une touche de folie charmante. Le fil rouge des retrouvailles sert à faire un état des lieux de cette quinquagénaire décidée à ne pas plier face à une société qui la pense usée alors qu'elle a encore tant de choses à vivre. Visuellement, le film est assez plat : traitement de la lumière et photographie inexistants. Un film plein d'énergie et d'optimisme.
7,5/10
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