Infiltrator
L’agent fédéral Bob Mazur a pour mission d’infiltrer le cartel de drogue de Pablo Escobar. Son but : faire tomber 85 barons et une banque internationale. Son plan : s’inventer un passé, une identité, une fiancée. Son risque : le moindre faux pas lui serait fatal.
Lent à démarrer, The infiltrator propose une plongée dans l'infiltration, dans ce qu'elle a d'attirant et de destructeur. En cela, c'est plutôt un bon film. D'autant que Bryan Cranston est excellent, à la fois flamboyant et émouvant. Diane Kruger est épatante en débutante de l'infiltration ultra douée. Benjamin Bratt, dont l'apparition coïncide avec une redynamisation du film, apporte une touche tendre et sexy. John Leguizamo amène sa touche de folie. En revanche, je ne comprends pourquoi Jason Isaacs a été engagé pour aussi peu de scènes. Des coupes au montage ? On s'attache volontiers aux personnages que l'on identifie mais nombre des secondaires ne font que passer sans qu'on parvienne à identifier exactement leur position dans le cartel. Si le filtre de couleur utilisé pour faire années 80 est plutôt moche, le peu d'action est bien réalisé malgré le manque de tension. Malgré le talent des acteurs, le film est fade et ne fait que survoler son sujet.
5/10
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