Blood father

John Link, ex-motard, ex-alcoolique, ex-taulard, a laissé tomber ses mauvaises habitudes et vit reclus dans sa caravane, loin de toute tentation. L’appel inattendu de sa fille Lydia, 17 ans, lui fait revoir ses plans de tranquillité.
C'est un film classique : une fille un peu menteuse qui s'est attiré des ennuis avec des gens dangereux, son papa est évidemment un type qui a de la bouteille niveau castagne et va tout faire pour la sortir du merdier dans lequel elle s'est fourrée comme une cruche parce que, cela va de soit, elle est un peu cruche, naïve et ne comprend pas tout. Les stéréotypes sont de sortie et rien n'est fait pour les dépasser. Le héros, ou anti-héros, s'appelle John, ça aurait pu être John McLane de Die hard ou n'importe quel autre héros de film d'action. Si on dépasse le postulat déjà vu, le film est sympa. La première scène rend bien, promet un film assez noir avec de l'action. Puis le rythme ralentit avant de reprendre, ça continue cahincaha avec une fuite ponctuée de scènes d'action bien réalisées. Le scénario est mince, trop pour permettre au film d'être inoubliable, d'autant qu'il est trop bavard. Dommage parce que l'humour qui le parsème passe bien. Mel Gibson, avec un rôle d'ours mal léché en recherche de rédemption taillé pour lui, et Erin Moriarty font le job, de même que Diego Luna dont le personnage souffre d'un doublage affreux avec le pire pseudo accent espagnol que j'ai entendu. J'ai bien aimé le clin d'œil à Mad Max. La fin est ultra prévisible et moralisatrice. Un demi-échec donc.

5/10

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