Le labyrinthe
Quand Thomas
reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres
garçons au centre d'un labyrinthe géant dont le plan est modifié
chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à
part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation
appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec
des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère
trouver un moyen de s’en échapper.
Grace à l'immersion immédiate dans l'ascenseur avec Thomas, le spectateur est tout de suite dans l'histoire, en empathie avec les personnages, du moins certains, littéralement happé. Leur psychologie est bien rendue, même si elle est parfois basique. Pourtant, on trépigne presque tant on voudrait comprendre, en savoir plus, entrer dans le labyrinthe et voir ce qu'il y a dedans. On se surprend à pencher la tête en même temps que Thomas. Même si j'ai vite compris une partie de l'intrigue et de son explication inspirées par Sa majesté des mouches, Cube, Lost, entres autres, tout un pan reste dans l'ombre, même à la fin de cette première partie. Le pourquoi reste mystérieux. Il y a du déjà-vu dans ce film, on ne peut le nier, mais c'est du déjà-vu attractif, enthousiasmant. Dylan O'Brien est sympathique, il a une bonne tête de héros. Will Poulter a tellement la tête de l'emploi que c'en est cruel. Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee et Blake Cooper complètent ce casting plutôt au niveau, parfois attachant, mais qui ne fait pas d'étincelles. Teresa est, pour le moment je l'espère, complètement sous-exploitée. Les effets spéciaux sont impeccables et les scènes d'action bien fichues. Le rythme tient la route, la tension va croissant, bref, le film, malgré ses défauts, est convaincant. A suivre.
7,5/10
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