La dernière duchesse de Daisy Goodwin
Une connaissance d'un certain âge m'a gentiment prêté ce livre en pensant que, vu que j'apprécie les romans historiques, celui-ci me plairait.
Cora
Cash est belle, américaine, pleine d’esprit, et à la tête d’une fortune
colossale. Mais sa mère rêve de la seule chose qu’elle ne pourra
pas lui acheter en Amérique : un titre de noblesse. En Angleterre, un accident lui permet de rencontrer et de conquérir un bon
parti – un séduisant duc dont la propriété tombe en ruine. Dans
les courants d’air qui traversent les somptueuses demeures de
l’aristocratie, la délicieuse Américaine a tôt fait de
déchanter. Cet univers impitoyable regorge de pièges et de
trahisons qui risquent fort de provoquer sa chute. Pour y échapper,
l’enfant gâtée va devoir se métamorphoser en femme accomplie.
Daisy Goodwin (1961 - ) a étudié l'histoire à Cambridge. Elle est
devenue productrice de télévision. Son premier roman, La
dernière duchesse a été publié au Royaume-Uni en 2010 sous le
titre My last duchess et en 2011 au États-Unis et au Canada
sous le titre The american Hairess.
De tous ces titres, le français est le pire, le moins évocateur. il me semble que la duchesse américaine aurait été parfait car l'expression apparaît dans le livre. Enfin bon, l'auteur fait ce qu'elle veut, c'est son œuvre.
Je m'attendais à une énième bluette sentimentale sur fond d'aristocratie victorienne. Ce n'est pas tout à fait cela, ou du moins pas toujours. Ce roman est aussi une démonstration des forces et des faiblesses -surtout des faiblesses- de deux cultures qui s'opposent : la culture américaine, libre et corsetée à la fois, avide de reconnaissance et de titres, la culture anglaise, codifiée, hypocrite, compassée. Goodwin décrit les habitudes de ces familles, les règles qui régissent leur vie, et plus particulièrement celle des femmes. D'ailleurs c'est sur elle que se concentre l'auteur : Cora, égoïste et attendrissante à force de doutes et d'incertitudes, recherchée pour son argent, rejetée pour sa liberté, sa mère, ambitieuse jusqu'à la cruauté, la double duchesse Fanny, belle-mère hautaine et envahissante, Charlotte, aristocrate mal mariée, Sybil, jeune fille timide et mal fagotée mais pleine de bonnes intentions, Bertha, la femme de chambre dévouée mais maligne. Les personnages masculins sont plus effacés, à l'exception du duc, qui apparait dans toute sa splendeur et ses défauts, et peut-être du Prince de Galles, personnages surprenant, pittoresque, mélange de générosité et d'impatience, de gentillesse et d'égoïsme.
L'écriture est agréable, les chapitres bien proportionnés. Les descriptions sont très riches, parfois un peu trop. L'intrigue toutefois, est extrêmement prévisible sauf quant au dénouement, trop rapide, presque bâclé. C'est d'autant plus agaçant qu'il ne résout pas tout. Elle est centrée sur la découverte par Cora des us et coutumes de l'aristocratie anglaise et manque singulièrement de passion. Celle-ci est parfois décrite mais l'auteur ne parvient pas à la transmettre complètement.
Une lecture très agréable au final.
7,5/10
L'écriture est agréable, les chapitres bien proportionnés. Les descriptions sont très riches, parfois un peu trop. L'intrigue toutefois, est extrêmement prévisible sauf quant au dénouement, trop rapide, presque bâclé. C'est d'autant plus agaçant qu'il ne résout pas tout. Elle est centrée sur la découverte par Cora des us et coutumes de l'aristocratie anglaise et manque singulièrement de passion. Celle-ci est parfois décrite mais l'auteur ne parvient pas à la transmettre complètement.
Une lecture très agréable au final.
7,5/10
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