Divergente

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.

Dans la même veine sombre de Hunger Games, Divergente réalise une jolie performance. Le monde présenté est non seulement clivé, mais aussi ultra-violent (cf l'entraînement des Audacieux) et plein de manipulateurs. L'iniquité de ce système apparait très rapidement et connait un contre exemple éblouissant sur la fin. La métaphore est assez claire, un peu facile -trop ? Un peu plus de profondeur n'aurait pas été de trop. Les acteurs Shailene Woodley, Theo James, Kate Winslet, Jai Courtney, sont plutôt bons dans leurs rôles respectifs mais pas éblouissants non plus, notamment Winslet dont le personnage de fanatique glacé ne convainc pas totalement. Le suspense tient la route, la tension naît et se maintient malgré quelques longueurs lors de l'entraînement et les incohérences inhérentes au genre. Bref, quelques maladresses sont à déplorer. Les décors et costumes sont bien faits, l'action et les effets spéciaux bien réalisés. Certains combats sont vraiment chouettes et la scène du harnais est excellente. La B.O est bien pensée. Il semble cependant que les coupes et changements liés à l'adaptation au grand écran aient occulté une part de la psychologie et de la profondeur du livre -que je n'ai pas lu-. Le terrain est prêt pour la suite.

7,5/10


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