Sans un bruit : jour 1 de Michael Sarnoski / Malin /
Ayant
aimé les deux précédents opus, j’ai tenté ce préquel qui propose de nous en
apprendre plus sur les débuts de l’arrivée des créatures sur Terre. J’ai été un
peu déçue parce qu’au final on n’apprend pas grand-chose de plus, l’intérêt du
film réside ailleurs. Au départ, j’ai été surprise par le choix du personnage
central : une femme mourante très en colère. Il faut accorder du temps à
cette femme courageuse pour s’y attacher. Elle n’est pas aidée par la
succession de personnages qui apparaissent sans s’éterniser, avant l’arrivée
d’Eric qui est plus immédiatement sympathique, notamment parce qu’il amène une
touche d’humour. En revanche, le chat est adorable. Décontenancée par le défilé
de sidekicks de la première partie, j’ai pu pleinement rentrer dans l’histoire
à partir du moment où Samira commence à tisser de vrais liens. Le frisson est
moins présent, en revanche, l’atmosphère est très tendue et fonctionne. Les
effets spéciaux sont beaux, le design des créatures, solide. Quelques ratés
visuels et invraisemblances (ces gens sont ultra-brillants, ils comprennent en
1h la nécessité du silence, n’ont-ils jamais, faim ? Soif ? envie de
faire pipi ? Ce chat ne miaule-t-il donc jamais ?) ne parviennent pas à gâcher ce film apocalyptique intimiste
qui réussit à faire naître l’émotion, notamment lors du final, un peu attendu
mais pas tant que ça et surtout bien vu. Feeling good étant l’une de mes
chansons favorites, c’est un peu de la triche.
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