Bad boys : ride or die d'Adil El Arbi et Bilall Fallah / Pas terrible /
Lowrey et Burnett décident d’innocenter leur ancien
supérieur compromis par la découverte d’éléments le mêlant à la pègre.
Le
précédent opus m’avait laissé un souvenir très très flou mais plutôt
sympathique. Là, j’ai hésité à quitter la salle. D’ailleurs : première
scène, gros plan sur une minette en bikini, puis une autre, j’ai craint le
retour dans les années 80-90. Bon bah gagné. Les dialogues, même en VOST, sont
affligeants, l’humour lourdingue qui n’a pas changé depuis les années 90 tombe
à plat et regarder deux quinquas réagir comme des ados s’est révélé
particulièrement agaçant. Ok, les scènes d’action sont sympas, quoique le mode
immersif façon jeu vidéo ne me convainc guère. Je n’ai même pas pu me divertir
en mode je pose mon cerveau à l’entrée de la salle et je le récupère en
sortant, ce n’est même pas à ce niveau. Tout dans la dramaturgie date, du scénario
au rôle quasi inexistant des femmes, en passant par le fiston qui retourne sa
veste parce qu’il n’est quand même pas si vilain et que les beaux yeux d’une
damoiselle en détresse attendrissent son p’tit cœur. Dans le même genre, Fast
& Furious, sur lequel cet opus louche éhontément, fait mieux et avec plus
de générosité.
Le début est merdique et la fin pas trop mal
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