Tout sauf toi de Will Gluck / Exactement ce qu'on attend du genre /

Bea et Ben ont tout du couple parfait, mais après un premier rendez-vous idéal, un incident refroidit leur attirance réciproque jusqu'à leurs retrouvailles inattendues lors d'un mariage en Australie. Ils font alors ce que n'importe quel adulte mature ferait dans cette situation : prétendre être en couple. 

J’aime les comédies romantiques, genre qui n’est, malheureusement, plus à la mode en ce moment. En fait, j'adore les romcoms classiques avec de l’amour guimauve et une fin heureuse, sans trop de surprise donc. De ce point de vue, Tout sauf toi respecte scrupuleusement le cahier des charges en ajoutant un poil d’humour parfois trash (bof, voire gênant) et pas mal de scènes peu habillées (sans tomber complètement dans la vulgarité et avec des comédiens hyper bien foutus, on ne se plaint pas, ce serait mal venu). Je suis dubitative quand au choix des costumes de Sydney Sweeney : une taille trop petite au niveau du décolleté, ce n’est pas très heureux esthétiquement et j’aurais cru qu’en post #metoo, on pouvait s’en passer. Cela dit, elle est ravissante et remplit son rôle avec un certain charisme, de même que Glen Powell - son sourire ultra-bright et ses abdos. L’alchimie entre eux ajoute un indéniable charme supplémentaire au film. Les rôles secondaires sont peu développés mais plaisants et plutôt bien joués. Sous la réserve de certaines blagues trop potaches pour moi, le film est drôle, un peu niais (la VF n’aide pas du tout), bien rythmé, le tout principalement dans de superbes paysages australiens. 

7,5/10