Argylle de Matthew Vaughn / Excessivement fun /
Elly Conway, auteur solitaire d’une série de romans d’espionnage à
succès, se retrouve embarquée dans une véritable course-poursuite avec un véritable agent secret qui prétend que ses livres prévoient l'avenir.
Et là on se dit : "Mais c'est quoi ce bordel ?" Et on se le dira plusieurs fois pendant le film, jusqu'à ce que les pièces s'emboîtent et qu'on se dise "Mais c'est quoi ce bordel ?". Vaughn nous a habitué aux scénarios WTF, et aux scènes WTF (la danse-combat, le patin à glace sur pétrole qui ne salit pas) aussi n'est-on pas surpris, d'autant que j'ai apprécié que ce soit moins vulgaire que Kingsman. C'est marrant et bien fichu car si le réalisateur n'est pas avare de n'importe quoi, il propose une esthétique soignée, quoique tape à l'œil. Quant à ses effets visuels, ils sont inégaux. J'ai bien aimé la B.O, notamment le générique de fin qui n'a rien à envier à celui d'un James Bond. Le casting est excellent, même si Bryce Dallas Howard est plus crédible en auteur introverti qu'en espionne bien burnée et son duo avec Sam Rockwell manque d'alchimie, même si ce dernier campe avec amusement cet espion bavard. Je ne comprends pas pourquoi on fait un tel foin de la présence anecdotique de Dua Lipa qui se contente d'être sexy pendant cinq minutes dans une robe qui ne laisse pas grand chose à l'imagination. Il faut savourer cette parodie/hommage aux films d''espionnage pour ce qu'elle est : le jouet d'un grand gamin.
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