Aline de Valérie Lemercier // Extravagant, décalé //
Québec, fin des années 60, Sylvette et Anglomard Dieu accueillent leur 14ème enfant : Aline. Lorsqu’il entend la voix d'Aline, le producteur de musique Guy-Claude n’a plus qu’une idée en tête… faire d’elle la plus grande chanteuse au monde. Epaulée par sa famille et guidée par l’expérience puis l’amour naissant de Guy-Claude, ils vont ensemble écrire les pages d’un destin hors du commun.
Je suis perplexe, je ne sais que penser de ce film. Je n'ai pas aimé les incrustations du débuts qui sont laides et bizarres, autant prendre une autre actrice. Il en est de même pour les années de jeune adulte d'Aline, pour lesquelles Lemercier est trop âgée et ça complique l'immersion dans son univers loufoque. En revanche, j'ai adoré la B.O, les chansons de Céline Dion et les autres, même si finalement, il n' y a pas tant de chansons de Céline que ça. Si la doubleuse voix chantée (Victoria Sio) est exceptionnelle, le play-back se voit et m'a dérangée. Il s'agit clairement d'un film hommage, d'une déclaration d'amour à Céline Dion, tant à la femme qu'à l'artiste. C'est aussi un hymne à la famille unie et aimante qui ne parait jamais étouffante et à l'amour passion plus fort que les préjugés et la différence d'âge. Sylvain Marcel et Valérie Lemercier font merveille pour rendre ce couple attachant. Et pourtant, malgré l'énergie qui se dégage du film, il me semble que la réalisatrice ne trouve jamais l'équilibre entre la presque parodie et la fascination sincère. Je ne peux me défaire de la sensation que toute cette débauche de moyens tombe un peu à côté de la plaque, sans doute par manque de questionnement sur le personnage et son univers somme toute assez lisse.
6/10
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