Ni une ni deux d'Anne Giafferi
Suite à une opération de chirurgie esthétique ratée, une comédienne fait
appel à un sosie pour la remplacer sur son prochain tournage... sans se
douter qu’il s’agit de sa propre sœur jumelle dont elle ignorait
l’existence.
Je voulais
me marrer et aimer cette comédie française. Je voulais vraiment. Et
je suis déçue ! Parce que je ne suis pas rentrée dedans. Mathilde
Seigner ne parvient jamais à incarner ces deux personnages.
Peut-être parce qu'ils sont caricaturaux au possible : une actrice
garce qui se croit sophistiquée avec une voix grave et une coiffeuse
gentille à dégouliner avec une petite voix niaise. De surcroît,
aucune de ses perruques ne lui va, c'est affreux. Marie-Anne Chazel
s'en sort bien, Demaison est sous-exploité, de même que les autres
rôles secondaires, de simples figures en carton-pâte. Quant au
scénario, aussi mince et transparent que du papier à cigarette, il
relève de l'indigence, à peine sauvé par quelques blagues
efficaces. La satire du milieu du cinéma se réduit à quelques
médisances sans intérêt, et à rabâcher que vieillir pour une
actrice, c'est difficile. Les invraisemblances pullulent, ce n'est
pas crédible une seconde. Inodore, incolore, sans saveur, sans total
déplaisir non plus.
3/10
3/10
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