Les marais sanglants de Guérande de Jean-Luc Bannalec
Le dernier des livres offerts à Noël...
Un splendide
coucher de soleil teinte de rouge et de rose les grandes étendues
blanches. Le commissaire Dupin, seul au milieu des marais, ne perd pas
une miette du spectacle. Soudain, un sifflement métallique. Puis deux,
puis trois. Dans des nuées d’oiseaux paniqués, Dupin se met à couvert.
Faut-il que les mystérieux « barils bleus », que son amie Lilou Breval
lui a demandé d’inspecter, aient tant d’importance qu’on le canarde ? Il
y a quelque chose de pourri au pays de l’or blanc. Et Dupin est bien
décidé à y mettre son grain de sel…
Jörg Bong (1966 - ) est un éditeur allemand, traducteur, critique
littéraire, et écrivain.
Il a étudié la littérature allemande, la philosophie, l'histoire
et la psychologie à l'Université rhénane Frédéric-Guillaume de
Bonn et à l'Université Johann Wolfgang Goethe de
Francfort-sur-le-Main. Il a été assistant de recherche du
Professeur Dr Volker Bohn et de Silvia Bovenschen. Il obtient son
doctorat à Francfort sur le concept de l'imagination et les enjeux
esthétiques entre la fin du siècle des Lumières et le début du
romantisme dans l'œuvre de Ludwig Tieck. Depuis 1997, Jörg Bong
travaille pour la maison d'édition S. Fischer Verlag et vit
Francfort-sur-le-Main. Il en est devenu le directeur en 2008. Jörg
Bong est aussi co-rédacteur en chef du magazine littéraire Neue
Rundschau.
En mars 2012, sous le pseudonyme de Jean-Luc Bannalec, il publie
Bretonische Verhältnisse – Ein Fall für Kommissar Dupin (Un cas
pour le commissaire Dupin) qui rentre dans la liste des best-sellers
du magazine Der Spiegel. Le livre qui relate les aventures du
commissaire Dupin en Bretagne est véritable succès en Allemagne,
vendu à plus de 1 000 000 exemplaires. Un téléfilm allemand tiré
du roman est tourné au mois de septembre 2013 entre Concarneau et
Pont-Aven. Ce roman traduit en français sous le titre Un été à
Pont-Aven sort en France en avril 2014. Son deuxième roman,
Bretonische Brandung : Kommissar Dupin zweiter Fall (Étrange
printemps aux Glénan), sort en Allemagne en 2013 et se vend à plus
de 350 000 unités. La troisième enquête du commissaire Dupin,
Bretonisches Gold : Kommissar Dupins dritter Fall (Les Marais
sanglants de Guérande) sort en Allemagne le 15 mai 2014. Devant le
succès du premier téléfilm, la première chaîne publique
allemande ARD, produit de nouveaux épisodes tournés dans le
Finistère qui sont suivis en moyenne par 4.5 millions de
téléspectateurs. Le succès de la série attire les touristes
étrangers en particulier allemands sur les lieux des intrigues et de
tournages comme à Concarneau. Des tours opérateurs allemands
organisent même des circuits sur les traces du commissaire Dupin.
Le retour du grognon de service, toujours accro au café, toujours en quête d'un bon resto ou d'un superbe coin calme où réfléchir. Cette fois, il démarre fort : par une fusillade dont il est la victime. Et puis l'auteur revient au rythme contemplatif qui lui est cher. Dupin se rabiboche avec son ex tout en se retrouvant au second rang de l'enquête derrière la commissaire Rose, sorte de super-flic énergique, efficace, perçant rapidement son collègue à jour non sans amusement. Il admire ses qualités et se demande presque si elle est humaine. Mange-t-elle ? Dort-elle ? Ben oui, petite déception. Encore plus spectateur que d'habitude, l'ex parisien enquête à peine, suiveur toujours en retard, toujours en balade. D'ailleurs, Le Ber, Labat et le préfet sont moins présents, en retrait.
Mieux structurée que la précédente, l'enquête tâtonne mais de façon relativement rythmée par des rebondissements successifs. Dison que Derrick a pris un petit expresso, notamment grâce au nouveau personnage féminin. Les suspects manquent de relief mais l'enquête se suit plaisamment, d'autant que le propos est presque aussi social et économique que policier, particularité de l'auteur. Encore une fois, j'ai survolé les superbes mais longues descriptions du paysage. Si elles étaient moins nombreuses, je trouverais plus de plaisir à savourer ces cartes postales idylliques somme toute fort peu réalistes. Allez commissaire, encore un petit café ?
6/10
Le retour du grognon de service, toujours accro au café, toujours en quête d'un bon resto ou d'un superbe coin calme où réfléchir. Cette fois, il démarre fort : par une fusillade dont il est la victime. Et puis l'auteur revient au rythme contemplatif qui lui est cher. Dupin se rabiboche avec son ex tout en se retrouvant au second rang de l'enquête derrière la commissaire Rose, sorte de super-flic énergique, efficace, perçant rapidement son collègue à jour non sans amusement. Il admire ses qualités et se demande presque si elle est humaine. Mange-t-elle ? Dort-elle ? Ben oui, petite déception. Encore plus spectateur que d'habitude, l'ex parisien enquête à peine, suiveur toujours en retard, toujours en balade. D'ailleurs, Le Ber, Labat et le préfet sont moins présents, en retrait.
Mieux structurée que la précédente, l'enquête tâtonne mais de façon relativement rythmée par des rebondissements successifs. Dison que Derrick a pris un petit expresso, notamment grâce au nouveau personnage féminin. Les suspects manquent de relief mais l'enquête se suit plaisamment, d'autant que le propos est presque aussi social et économique que policier, particularité de l'auteur. Encore une fois, j'ai survolé les superbes mais longues descriptions du paysage. Si elles étaient moins nombreuses, je trouverais plus de plaisir à savourer ces cartes postales idylliques somme toute fort peu réalistes. Allez commissaire, encore un petit café ?
6/10
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