Ready player one
2045. Dans un monde au bord du chaos, les êtres humains se réfugient dans
l'OASIS, univers virtuel créé par
James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer sa fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques qu'il a dissimulé dans l'OASIS. Wade Watts décide de participer à la chasse au
trésor...
Spielberg pense que l'avenir sera virtuel. J'ai une info pour lui : le présent est déjà très virtuel, et, remercions les smartphones, nous ne nous parlons déjà plus. Car cette fois le maître se montre particulièrement et lourdement moraliste et démonstratif. Le propos n'est pas faux, loin de là, cependant, j'ai eu l'impression de ne pas être le public cible, à savoir les fans de jeux vidéo et des années 80. Le film démarre lentement pour présenter cet univers virtuel au final assez moche. C'est d'autant plus dommage qu'on passe une grande partie du film dedans. Les acteurs sont sympathiques mais guère charismatiques et leurs personnages à peine attachants. Ils tâcheronnent sur un scénario banal et peu crédible (un petit hack et exit l'œuf de Pâques, non ?, le héros, il mange parfois ? j'ai des doutes). Ce qui sauve le tout de l'ennui qui nous gagne parfois ? Des effets spéciaux homogènes et de qualité, quelques scènes vraiment fun où la tension tient et une série d'hommages bien pensés : les années 80 en général, Shinning, Chucky et autres King Kong. Ah ! nostalgie quand tu nous tiens !
4/10
4/10
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