Call me by your name
Été 1983. Elio Perlman, 17 ans, passe ses vacances dans la villa de sa famille en Italie, à jouer de la musique, à lire et à flirter avec son amie Marzia. Un jour, Oliver,
un séduisant Américain qui prépare son doctorat, vient travailler
auprès du père d’Elio. Elio et Oliver vont bientôt découvrir l’éveil du
désir, au cours d’un été ensoleillé dans la campagne italienne qui
changera leur vie à jamais.
Je n'avais lu que du bien au sujet de ce film avant de le voir, j'avais donc de grandes attentes. J'avais même peur d'être déçue et de tomber de haut. Que nenni ! J'ai adoré. Tout, ou presque. L'atmosphère chaleureuse, solaire, électrique de désir, charnelle, de cet été italien se ressent presque immédiatement et ne retombe jamais, se teintant d'une sincère émotion. Bien sûr, on sait comment cette histoire va finir. Bien sûr, on n'échappe pas à certains passages obligés. Mais que le voyage est doux, subtile et beau ! A l'exception d'une scène où le paysage est filmé caméra à l'épaule, la photographie est superbe et parvient à rendre la chaleur et l'insouciance de ces personnages. Timothée Chalamet, ultra talentueux, campe avec justesse ce jeune garçon qui découvre son désir, non sans le craindre. Armie Hammer, charismatique, sexy, rassurant aussi, joue l'Américain type -sûr de lui, détendu- en apparence qui, prudent, cache ses désirs dans une époque pas si libre. Amira Casar et Michael Stuhlbarg sont des parents bienveillants et attentifs, troisièmes rôles de choix. Sur une B.O riche et bien pensée, Guadagnino filme aussi brillamment les conversations, la montée du désir et son assouvissement, la naissance des sentiments et les peines qui s'en suivent. Il sait parler d'amour avec sensibilité et finesse. Aussi intellectuel que sensuel, vibrant en bref.
9/10
Je n'avais lu que du bien au sujet de ce film avant de le voir, j'avais donc de grandes attentes. J'avais même peur d'être déçue et de tomber de haut. Que nenni ! J'ai adoré. Tout, ou presque. L'atmosphère chaleureuse, solaire, électrique de désir, charnelle, de cet été italien se ressent presque immédiatement et ne retombe jamais, se teintant d'une sincère émotion. Bien sûr, on sait comment cette histoire va finir. Bien sûr, on n'échappe pas à certains passages obligés. Mais que le voyage est doux, subtile et beau ! A l'exception d'une scène où le paysage est filmé caméra à l'épaule, la photographie est superbe et parvient à rendre la chaleur et l'insouciance de ces personnages. Timothée Chalamet, ultra talentueux, campe avec justesse ce jeune garçon qui découvre son désir, non sans le craindre. Armie Hammer, charismatique, sexy, rassurant aussi, joue l'Américain type -sûr de lui, détendu- en apparence qui, prudent, cache ses désirs dans une époque pas si libre. Amira Casar et Michael Stuhlbarg sont des parents bienveillants et attentifs, troisièmes rôles de choix. Sur une B.O riche et bien pensée, Guadagnino filme aussi brillamment les conversations, la montée du désir et son assouvissement, la naissance des sentiments et les peines qui s'en suivent. Il sait parler d'amour avec sensibilité et finesse. Aussi intellectuel que sensuel, vibrant en bref.
9/10
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