Love and friendship

Angleterre, fin du XVIIIe siècle : Lady Susan Vernon est une jeune veuve dont la beauté et le pouvoir de séduction font frémir la haute société. Sa réputation et sa situation financière se dégradant, elle se met en quête de riches époux, pour elle et sa fille. Épaulée dans ses intrigues par sa meilleure amie Alicia, Lady Susan Vernon devra déployer des trésors d'ingéniosité et de duplicité pour parvenir à ses fins, en ménageant deux prétendants : le charmant Reginald et Sir James Martin, un aristocrate fortuné mais prodigieusement stupide…
J'ai lu de bonnes critiques, et Jane Austen est l'un de mes auteurs favoris, aussi attendais-je beaucoup de ce film. Je dois admettre que même si j'étais résolue à l'aimer, je suis un peu déçue. Bon point pour lui : l'adaptation est fidèle. Kate Beckinsale campe avec talent une femme brillante et amorale mais ne parvient pas à la rendre complètement attachante. Le reste du casting est au diapason mais manque d'éclat. Les intrigues sont bien construites (merci aunty Jane) et certains dialogues sont fascinants d'ironie, souvent drôles et incisifs (encore merci aunty Jane). En revanche, le passage de roman épistolaire au film est plus mitigé. Ça donne lieu à des scènes sans lien dont le montage manque de fluidité. Le réalisateur a de surcroît choisit de répéter sans cesse le même morceau de musique assez grandiloquent qui empiète sur les scènes. Je reconnais que les costumes et la reconstitution sont réussis mais ils ne suffisent pas à rendre le film aussi attrayant qu'il aurait pu l'être. La représentation caustique de la société géorgienne est intéressante mais manque de tendresse et de relief.

6/10

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