Divergente 2 : l'insurrection
Tris a mis
au jour un complot mené par les Érudits, dirigés par Jeanine.
Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés,
Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine
décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que
la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les
Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte
d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien
bouleverser l’équilibre des forces…
Les
ingrédients sont les mêmes que dans le premier volet : société
clivée, violence, métaphore sociale, romance un poil gnangnan,
action et effets spéciaux. Cet opus est toutefois mieux rythmé que
le précédent, plus mature. On trouve des ressemblances avec Hunger
Games, comme le fait de traiter la culpabilité et l'émancipation.
Il évoque aussi la manipulation politique, l'action pour le bien
commun ou ce qu'on croit l'être. Le casting est bon et il gagne à
la présence de Naomi Watts. Shailene Woodley est plus punchy, tant
mieux même si cela peut rendre son personnage agaçant au début.
Theo James est mignon mais un peu lisse, Miles Teller est plus
intéressant. Les dialogues sont très moyens et le scénario utilise
des facilités assez énervantes (Mais bon sang, qu'est-ce que c'est
que cette sécurité de me***). Il y a beaucoup d'action, filmée de
façon lisible avec en général de bons effets spéciaux (quoiqu'il
semble y avoir eu un abus de fonds verts). L'intrigue est classique
mais est assez riche de sous-intrigues. Dommage que certains
mécanismes soient très apparents. Enfin, le film réussit à clore
un chapitre tout en ouvrant sur la suite.
7/10
PS :
Apparemment ça ne respecte pas la trame du livre. Pour une
adaptation, c'est dommage.
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