Bridget Jones : folle de lui de Michael Morris / Sympathique /
Bridget Jones a 52 ans et 2 enfants. Après le décès de Mark
Darcy, elle est à nouveau en quête de l'homme idéal. Mais ce n'est pas si
facile de se remettre sur le marché du célibat. Les mésaventures de Bridget
n'ont rien perdu de leur piquant !
Rien perdu de leur piquant, je ne sais pas, mais gagné en gravité, c’est certain. Bridget est désormais une adulte
responsable, ou presque. On perd en subversivité, on gagne en émotion puisqu’on
se penche sur le deuil et la reconstruction. Renée Zellweger ne ressemble plus
vraiment à Bridget (mince, plastiquée) mais conserve un étonnant capital
sympathie. Hugh Grant revient pour notre plus grand plaisir camper un Daniel
Cleaver toujours coquin (faut-il le laisser approcher des enfants avec ses cocktails
aux noms évocateurs ?). La bande de copains est là, vieillie mais
inchangée mais comme ils font de la figuration, ce n’est pas bien grave. Sa
mère est toujours cinglée, sa gynéco pleine de bons conseils. Ça fait beaucoup
d’apparitions en forme de fan service, sympathiques mais pas nécessairement
utiles. Dommage que la fin assagisse notre délirante Bridget, il fallait
assumer d’autant que la romance finale réussit à être mal amenée et pourtant
prévisible depuis le début. En revanche, contrairement aux précédents, le film
contient quelques beaux plans avec une photographie soignée. J’ai certainement
plus de difficultés à être en phase avec une quinqua mère de famille, ce qui
explique mon manque d’enthousiasme alors que je voulais aimer le film.
7/10
Commentaires
Enregistrer un commentaire